
Si m'était consenti le pouvoir de ne pas diffamer l'averse, ni le martèlement du grain au vasistas, de ne pas enlaidir tes larmes lavandières dans une chapelle ardente, fenêtre ouverte, bruits venant par à-coups ;
de ne pas flétrir la fleur d'aurore ou les chatons de tamaris, ni ta rose lèvres décloses ;
de m'asseoir, faire silence et dire juste les odeurs de la forêt : celles des plantes et des mousses, des arbres et des lichens, des champignons et de l'humus ; le parfum de ton nid moussu ;
de ne pas ternir l'essor de...
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