jeudi 14 juillet 2022

LETTRES A UN JEUNE POETE...Extrait

Merci à Eléonore de Monchy . . . "La volupté de la chair est une chose de la vie des sens au même titre que le regard pur, que la pure saveur d’un beau fruit sur notre langue, elle est une expérience sans limites qui nous est donnée, une connaissance de tout l’univers, la connaissance même dans sa plénitude et sa splendeur. Le mal n’est pas dans cette expérience mais en ceci que le plus grand nombre en mésusent, proprement la galvaudent. Elle n’est pour eux qu’un excitant, une distraction dans les moment fatigués de... [Lire la suite]

mercredi 1 juin 2022

GUY MARCHAMPS...Extrait

Je suis né en état de pesanteur dans le ventre d’une femmela vie m’a tout de suite paru étrangesouffrir et rire avec mes frères humainsm’a aidé à comprendre le néantje suis né lourd et finirai plus léger que ma plumece qu’il restera de moise retrouvera entre deux lignesje suis venu maladroit et beau comme un enfantaider d’autres enfants à jouerà mettre sur table leurs cartes de collectionafin de laisser le vent les disperserje suis venu apprendre à mourirafin de mieux vivre parmi les autres . . . . GUY MARCHAMPS . . . . ... [Lire la suite]
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dimanche 2 janvier 2022

AU FOND DU VISAGE, POEMES POUR UN AUTRE TEXTE

Ce n’est pas en une fois Que je saurai ton visage Ce n’est pas en sept fois Ni en cent ni en mille Ce ne sont pas tes erreurs Ce ne sont pas tes triomphes Ce ne sont pas tes années Tes entailles ou ta joie Ni en ce corps à corps Que je saurai ton corps . Ce ne sont pas nos rencontres Même pas nos désaveux Qui élucident ton être Plus vaste que ses miroirs C’est tout cela ensemble C’est tout cela mêlé C’est tout ce qui m’échappe C’est tout ce qui te fuit . Tout ce qui te délivre Du poids des origines Des... [Lire la suite]
Posté par emmila à 22:28 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
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dimanche 21 juin 2020

LE DERVICHE DES MOTS...Extrait II

J’ouvre sur celui qui est né de lui-même dans l’eau du papillon double cri des abricots   j’ouvre sur la gazelle rouge et la main du calligraphe dansant autour du noun pour la lune sacrifiée   j’ouvre sur le sourire de la défunte chant de rosée humaine qui engendre la nuit de magiques syllabes   j’ouvre sur le chemin nimbé de paroles ailées sur le croissant improbable et l’étoile gémellaire tatouée sur le front d’un nouveau-né   j’ouvre sur la main qui pense le... [Lire la suite]
dimanche 21 juin 2020

LE DERVICHE DES MOTS...Extrait

Je suis la mystique du sel l’asile du poème le poème de tous les poèmes dans un encrier de coquelicots     je suis le feu tapi dans la pierre si tu es de ceux qui font jaillir l’étincelle alors dis ta parole et brise-toi murmure la lettre waw     .     AHMED BEN DHIAB Collection : Levée d’ancrehttps://www.editions-harmattan.fr    .  
jeudi 28 mai 2020

CHEMIN DE PLUIE ET D'ETOILES Tome I...Extrait

Pour tes douze ans, mon Cé, en pensée et en coeur avec toi... . " J'ai tant appris de vous,les hommes,J'ai appris que tout le mondeveut vivre au sommet de la montagnesans savoir que le vrai bonheurest dans la manière de l'escalader. " Gabriel Garcia Marquez  .   Parce que l'hommetoujours doit savoir rêverParce que l'hommetoujours doit savoir aimerParce que l'homme toujoursdoit savoir douterParce que l'homme toujoursdoit savoir s'indignerParce que l'homme toujoursdoit savoir être un enfantParce que l'hommetoujours doit... [Lire la suite]

mercredi 28 novembre 2018

ACCUEILS...Extrait

 L’âme… je n’emploie jamais ce mot. Je lui ai substitué le spirituel. En dehors de toute croyance religieuse, ce mot désigne pour moi : – l’aventure de la connaissance de soi, – la mutation de la naissance à soi-même, – l’observance d’une éthique, – le besoin de s’élever, de faire grandir le meilleur de soi.  ...   Un jour, alors qu’on avait plus d’espoir de la trouver, la source est là, au bout du sentier. La voix parle clair. La semi-obscurité a fait place au jour. L’être sait de toute certitude qu’il a vaincu... [Lire la suite]
samedi 14 juillet 2018

LE BATEAU DE TERRE CUITE...Extrait

Ombres minuscules sur la blancheur du mur labyrinthe éphémère de l’instant nous avons besoin de la mer non pour laver nos oreilles mais pour plonger dans les confins des profondeurs les yeux fermés sous l’eau de notre soif au milieu du bleu le corps dressé par l’éphémère le regard aiguisé par le lointain nous avons besoin de la mer pour renaître sur la plage à l’ombre d’un murmure en fleur la matière de nos paroles est la lumière la matière... [Lire la suite]
samedi 2 juin 2018

APOPHTEGMES....Extraits

 La connaissance pure, qui naît dans l’intimité de l’être, et l’ouvre et le transcende, « le dialogue de l’âme avec elle-même » qui veut encore être parole, la parole unique, la parole ineffable ; la parole libérée du langage. ... Non seulement le langage, mais toutes les paroles, pour uniques qu’elles paraissent, aussi isolée et inattendue que soit leur apparition, font allusion à une parole perdue...     .     MARIA ZAMBRANO     .      Oeuvre Anselm Kiefer