vendredi 17 juillet 2020

L'OBSCUR VERTIGE DES VIVANTS...Extrait

"La science n'étouffe pas le chant de l'océan dans les coquillages.Savoir qu'on y entend les vibrations de sa propre oreille ne réfute pas les vagues qui roulent en nous leur nostalgie. Les chiffres forent des puits comme les mots écoutent le monde : dans la fascination de sa beauté.Ainsi, révélée ronde, la Terre enfanta encore des aventuriers au coeur plus vaste, à qui le vertige continua de fouetter le sang.Le réel ne condamne pas la poésie. Il l'appelle, comme le vent la voile lui donnant force, le savant la formule qui creuse... [Lire la suite]
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mardi 16 juillet 2019

L'OBSCUR VERTIGE DES VIVANTS...Extrait

"La science n'étouffe pas le chant de l'océan dans les coquillages.Savoir qu'on y entend les vibrations de sa propre oreille ne réfute pas les vagues qui roulent en nous leur nostalgie. Les chiffres forent des puits comme les mots écoutent le monde : dans la fascination de sa beauté.Ainsi, révélée ronde, la Terre enfanta encore des aventuriers au coeur plus vaste, à qui le vertige continua de fouetter le sang.Le réel ne condamne pas la poésie. Il l'appelle, comme le vent la voile lui donnant force, le savant la formule qui creuse... [Lire la suite]
mercredi 10 octobre 2018

ALFONSINA ET LA MER / ALFONSINA Y EL MAR

  Sur la sable doux que caresse la merSes traces sont sans retour,Un chemin solitaire de peine et de silenceEst arrivé jusqu’à l´eau,Un chemin solitaire de peine silencieuseEst arrivé jusqu’à l´écume des vagues.Dieu sait quelle angoisse t’accompagna,Quelle longue souffrance ta voix a tué,Pour que, bercée, elle se réfugieDans le chant des coquillages,La chanson que chantent au fond de la merLes coquillages. Tu t´en vas, Alfonsina, avec ta solitude,Quels nouveaux poèmes es-tu allée chercher,Une voix lointaine de vent et de selA... [Lire la suite]
samedi 28 avril 2018

CHÂTEAUX DE SABLE

Merci Adélita   . Pourquoi ne m'as tu pas dit que tu étais en train de bâtir ce château de sable ? C'eût été si beaupouvoir entrer par son petit portail,parcourir ses couloirs salés,t'attendre aux parterres de coquillages,en te parlant depuis le balconavec la bouche pleine d'écume blanche et transparentecomme mes mots,ces mots frivoles que je te dis,qui n'ont rien de plus que le poidsde l'air entre mes dents. Il est si beau de contempler la mer. Elle aurait été si belle la merdepuis notre château de sable,pourléchant le... [Lire la suite]
jeudi 19 octobre 2017

ANNE MARGUERITE MILLELIRI...Extrait

Tels des naufragés de haute mer certains souvenirs s'arrachent à l'oubli par vagues folles aux crocs d'écume, gueules hurlantes d'incendie Longtemps après, je les retrouve parmi les coquillages sur le sable brûlé, paroles exténuées, paroles nues -- lavées de tout. Un chant de femme très doux, la lyre d'une ancienne muse, le vent peut-être...     .   ANNE MARGUERITE MILLELIRI   .