
On a replié sa viecomme une carte lue à l’envers.On a replié sa viecomme un livreoù se terrent les dérapageset les boues.
On est telle une vieille horlogeobstinée dans le recultaiseuse depuis trop longtemps.
On repousse le sommeilon se cogne à l’ombreaux premiers soupirs de la mémoire.Certains guettent le soleilou la place d’un feu.
Quelles bouches diront ton nom ?Quelles bouches dironttes gestes dans l’imprudenceet tes méandres inversés par distraction ?
Quelles bouches oseront parlerdu fleuve qui courait en toilesquelles diront...
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