mardi 24 juillet 2018

ALORS BEAUTE

Alors beauté tu es venue tu m’as je crois demandé l’heure je resterais là dans la rue devant toi pour l’éternitéEt devant toi voir-être vu et pénétrer dans l’inconnu devenir ta raison secrèteEtre éclairé par le mystère et être admis par l’interdit être écouté par l’inouï et reflété par la merveille et le mirer aussi bien qu’elle Tes yeux d’enfant enclos dans l’ombre deviendrais-tu plus belle en montant l’escalier et de grâce parfaite au septième palierEt les fleurs du mancenillier sur le papier peint de sa Chambre Tes yeux jardins... [Lire la suite]

samedi 9 juin 2018

ROSTRO DE VOS

J’ai une solitudesi pleine de genssi pleine de nostalgieset de visages de toid’adieux passéset de baisers bienvenusà la première occasionet en dernier recours j’ai une solitudesi pleine de gensque je peux l’organisercomme si c’était un défilépar couleurstailleset promessespar époquespar toucherpar saveur sans hésiterje m’enlace à tes absencesqui viennent et m’assistentavec mon visage de toi je suis plein d’ombresde nuits et de désirsde nombreux rireset de quelquesregrets mes hôtes accourentarrivent comme des rêvesavec leurs... [Lire la suite]
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dimanche 11 février 2018

L'ATMOSPHERE EST SACCAGEE

Je vis dans d’autres dimensions, je vis dans l’incroyable, ce que l’on ne voit pas, ce que l’on n’entend pas, ce que l’on ne sent pas et je ne veux pas atterrir Pour m’atteindre, il faut que le blues infuse des déchirures de vielle, de guitare, de saxo. Il faut perdre toute notion du réel et de l’irréel. Il faut que les voyelles éclatent de couleurs diaphanes et nébuleuses, sans pour cela s’appeler Rimbaud. Il faut des vents échevelés qui feutrent les chevelures, des brumes flottantes et grises pendant aux arbres comme des robes de... [Lire la suite]
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vendredi 20 janvier 2017

LA NUIT SE LEVE

Tout vous fait malY compris la lune et son éclat de viergeMiroirs trop aliénésPour réfléchir les rides du mondeEt ce que sait votre visageVous l’aviez invité à bien d’autres banquetsIl avait puisé dans votre boucheLes mots qui étonnent la salive qui apaiseParoles de sueur dans la transcription des mainsVous aviez partagé le silenceCe lit sans draps où se cacherBalustrade des paroles chassées du plein soleilLa nuit se pencheEn son corps s’exilent vos désirs apatrides   .GHYSLAINE  LELOUP   .      ... [Lire la suite]
mercredi 26 octobre 2016

ODE AU ROUGE

Te dirais-je le rouge obstinéqui hante nos nuitsdès le premier passagele rouge cuivré des villessous la lumière vespéralele rouge brique des écorces pilléesde sève et de sang mêléou celui sombre matricielqui nous engendra ?On se tient juste à la frontièred’un présent fragileon arbore le rouge des tempêtesenfin apaisées celui des fils emmêlésd’une mémoire chiffonnée.Toujours incandescenteou presquenotre âme se repaît d’éclats solairesde mots luciolesqui nous tourmentent.Parfois le rêve s’éveille de rouge colorégarance cinabre ou... [Lire la suite]
lundi 22 août 2016

PETITS RIENS POUR JOURS ABSOLUS...Extrait

  J'ai dit toutes les paroles que je savais, toutes.          J'ai prononcé ton nom pour moi et pour          ce que nous avons été ensemble, ce grand corps          balancé entre la mer promise et la terre d'habitude          à chercher une route vivante et qui parle pour nous.          Mais nous avons épuisé l'eau du désert... [Lire la suite]

jeudi 18 août 2016

COLETTE GIBELIN...Extrait

A la fin il y aurait la mer, visage déchirant, comme un grand désert violet, lente, très blanche, et musicale, peut-être un peu blessée, mais si remuée de soleil.Et au-delà, cette matière nue, ce sel de désirs.Toi, ma désarmée d’avant saison, mon indécis parmi les ronces, nous avançons dans les rires gonflés de questions, avec l’entêtement absurde des hublots.Paupières battantes, la joie.Toi, mon grand délire d’extrême raison, ma déchirée solaire, ô dites moi cet espoir insensé, et l’aube vive comme un chant de coquelicots.A la fin... [Lire la suite]
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lundi 19 octobre 2015

BERNARD PERROY...Extrait

Et si nous allions par-delà les apparences rejoindre la voix qui se tait tout au fond de chacun, là où s'étreignent au fil des ans tous nos espoirs d'enfant et nos désirs les plus fous venus défier la mort et mûrir d'eau vive quand l'horloge du cœur se métamorphose en joie dans l'écoulement du temps qui nous captive comme le bruit fragile du goutte à goutte d'une fontaine parmi les bruits dispersés de la ville…   .   BERNARD PERROY   .      
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mardi 22 septembre 2015

GRIS LUMIERE...Extrait

Ignorant de ma fin et de mon commencement, j’écris aveuglément pour apprendre de l’encre des signes ce qui ordonne et croise la trame des images et la chaîne des mots   j’écris pour que la blancheur irrévocable qui ajoure et cerne les mots saisis par l’encre se souvienne du souffle qui les assemble en les mêlant à l’air qui me traverse.   Je veux qu’entraîné par la nappe de silence qui sourd et s’étend quand la page se détache de moi soient abolis regrets, désirs, attente et que, même fragment, l’écrit s’achève ... [Lire la suite]
vendredi 19 juin 2015

BERNARD PERROY

Colporteur d'étoiles,de papillons,de désirs multiplesau-delà de tout ce qu'on sèmeen ombres chinoises,colporteur,peintre ou poète,pour amorcer le pas, le rire,les pleurs aussi,et bondir tout de govers tout ce qui nous portevers les rencontreset ceux qu"on aimedepuis toujours... .   BERNARD PERROY   .    
Posté par emmila à 16:41 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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