vendredi 20 janvier 2023

SAINTE RONDE

  Sainte ronde des harmonies féeriques où l'âme est l'esprit du souffle et se rejoignent les horizons clandestins . je prie l'absence de ma bien-aimée durant mes nuits de douleur aiguë je te cherchais sur le toit de ma perfusion . je serrais le poing tel un soldat à terre j'escaladais les crêtes de mes paupières pour garder ton visage en veille . tu venais à l'heure où l'angoisse se déchaîne tu t'agenouillais faisant tomber les chaînes de ma peur mon supplice ma déchirure ma détresse ... mon vertige... [Lire la suite]
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vendredi 26 juin 2020

SUR LE RETOUR ET TOUT AUTOUR

 Bruno Odile est né au bord du Rhône et a grandi entre le chant des cigales et le cerceau des fruitiers en fleurs, au cœur d’une colline coiffée d’étoiles et de pins d’Alep.Adolescent, il a pleuré la mort de Marcel Pagnol; devenu adulte, il a ensuite croisé le fer avec la réalité sociale et culturelle d’un environnement campagnard où le pain et le muscat traînaient sur toutes les bonnes tables de la région.Son existence fut troublée par le suicide d’une de ses deux sœurs et quelques années plus tard par un terrible accident de la... [Lire la suite]
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lundi 11 juin 2018

PUISQUE TU PARS...

Puisque l'ombre gagnePuisqu'il n'est pas de montagneAu-delà des vents plus haute que les marches de l'oubliPuisqu'il faut apprendreÀ défaut de le comprendreÀ rêver nos désirs et vivre des "Ainsi-soit-il"Et puisque tu pensesComme une intime évidenceQue parfois même tout donner n'est pas forcément suffirePuisque c'est ailleursQu'ira mieux battre ton cœurEt puisque nous t'aimons trop pour te retenirPuisque tu pars Que les vents te mènent où d'autres âmes plus bellesSauront t'aimer mieux que nousPuisque l'on ne peut... [Lire la suite]
lundi 28 mai 2018

ERNEST PEPIN..Extrait

Nous ne sommes pas venus en avionNi en bateau de croisièresNous sommes venus traînés par la houleHappés par les gouffresNous sommes venus comme des marchandisesDu bétail ou des machines humainesLes vagues et le vent escortaient notre douleurEt les requins voraces festoyaientEn goûtant notre chairNous avons tout oubliéLes rois et les dieuxMais nous n’avons pas oublié l’AfriqueEt depuis nous reconstruisons l’AfriqueNotre musique vient de l’AfriqueNotre cuisine vient de l’AfriqueTout l’humain en nous rappelle l’AfriqueL’Afrique... [Lire la suite]
vendredi 19 janvier 2018

SOLEILS DES GREVES...Extrait

Aucun motne dira jamaisla joie apaisée du passage Il y eut tant de douleurssur ces rives du monde Tant de bonheursmuets Pour un printempsqui ressusciteje donnerais l'étéet l'automneet l'hiveret toutes les saisons dénudéesde mon cœur Je couvrirais de renonculesles terres obscuresde nos nuits   .     JEAN LAVOUE Soleil des grèves, Calligrammes 1996 www.enfancedesarbres.com   .  
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samedi 26 août 2017

POEMES MORTELS...Extrait

Ces joies qui sont comme des douleurs N’en parlons plus laissons ce monde mort écouler ses ruisseaux De sang jusqu’à la mer Laissons la nuit monter et pénétrer le ciel De fulgurante nuit Monde obscur et maudit dont le poids me soulève Je vous charge des peurs, je vous charge des maux Et du feu qui me ronge Et je reste un vaincu au bord de ce présent Fatal et dépouillé de gloire et de révolte. Je meurs lentement de vivre entre moi-même Et la malédiction de ces jours inutiles.   . . .   JACQUES PREVEL .   . ... [Lire la suite]

samedi 26 novembre 2016

S'ABAISSER JUSQU'A L'HUMUS

 S'abaisser jusqu'à l'humus où se mêlentLarmes et rosées, sangs versésEt source inviolée, où les corps suppliciésretrouvent la douce argile,Humus prêt à recevoir frayeurs et douleurs,     Pour que tout ait une fin et que pourtant     rien ne soit perdu.S'abaisser jusqu'à l'humus où se logeLa promesse du souffle originel. Unique lieuDe transmutation où frayeurs et douleursSe découvrent paix et silence. Se joignent alorsPourri et nourri, ne font qu'un terme et germe.Lieu du choix : la voie de... [Lire la suite]
vendredi 4 novembre 2016

PHILIPPE JACCOTTET

On ne peut pas porter sur ses épaules tout le fardeau de la douleur du monde. Suffit (?) qu'on n'aggrave pas celui des proches et en soulage une petite part quand cela se peut. Suffit (?) qu'on essaie au moins de porter seul le sien. Mais on peut, mais sûrement on doit porter le non-fardeau des moindres éclaircies encore aperçues, le contre-fardeau des lueurs pour les encore vivants. .   PHILIPPE JACCOTTET   .   Photographie Nili Cohen Young
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samedi 2 mai 2015

ELLE NE SUFFIT PAS L'ELOQUENCE

Elle ne suffit pas l’éloquence.Mon cœur ce soir se balanceEt glisse au fil d’une paupièreLampion de misèreQui n’éclaire pas ma nuit.Homme noir mais non d’onyx,Homme couleur de dépitTitubant par le marais des petites haines,Tu voudraisComme une alouette son miroirUn soleil où mourir avec ta peine.Tu cherches mais trop inquietPour trouver ton Reposoir.Rien ne brilleNi les yeux, ni le fer, ni l’aimant anonymeQui libèrent de mille clousTes douleursOù l’essaim des mouches au vol boiteuxDes mouches qui n’ont qu’une aileAllument de piètres... [Lire la suite]
mardi 26 août 2014

POEMES MORTELS...Extrait

Ces joies qui sont comme des douleurs N’en parlons plus laissons ce monde mort écouler ses ruisseaux De sang jusqu’à la mer Laissons la nuit monter et pénétrer le ciel De fulgurante nuit Monde obscur et maudit dont le poids me soulève Je vous charge des peurs, je vous charge des maux Et du feu qui me ronge Et je reste un vaincu au bord de ce présent Fatal et dépouillé de gloire et de révolte. Je meurs lentement de vivre entre moi-même Et la malédiction de ces jours inutiles.   .   JACQUES PREVEL   .   ... [Lire la suite]
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