
Je ne sais d’ici que le lent ravitaillement des heures
Et le chant incessant écharpant le silence
Je ne sais d’ici que l’ongle des sentiers qui écosse la plaine
Et la mer au lointain qui lisse ses bas bleus
La paresse des îles
Le rouet de tes yeux
L’indolence des palmes
L’insolence des cieux
Tu es cet ébloui revenu du silence
Tu es ce murmuré dans le soir silicieux
Tu as repris l’espace comme on reprend la chance
Avec au cœur l’espoir d’un ultime voyage
Tu es cet ébloui qui se joue des naufrages
Tu me l’avais promis
...
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