
J’ai traversé le Rien Aux jours de mon enfance Déchiffrant la mort En nos corps d’argile Et de brièveté J’ai récusé l’orgueil Disloqué les triomphes Dévoilé notre escale Et sa précarité
Cependant j’y ai cru A nos petites existences A ses saveurs d’orage Aux foudres du bonheur A ses éveils ses percées Ses troubles ou ses silences A ses fougues du présent A ses forces d’espérance Au contenu des heures
J’y ai cru tellement cru Aux couleurs éphémères Aux bienfaits de l’aube Aux largesses des nuits Oubliant que plus loin Vers les...
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