
Merci à Yasmina pour m'avoir dirigée sur ce texte
.
Les fissures du pilier ruineux laissent s’échapper le murmure du soir. II s’évapore en tournoyant doucement dans l’herbe écumeuse. De nouveau et plus loin, nous devons nous efforcer d’entendre ce qui sourd de l'inconnu. Attentifs à tous les sons, ceux qui grondent comme ceux qui apaisent, et même aux gémissements qui s’appuient sur l’ombre souillée et coléreuse du malheur. C’est en effet la période du mépris, de l’arrogance et du soupçon. L’heure peureuse nous avait...
[Lire la suite]