jeudi 22 avril 2021

DE LA DUALITE

    Au nom de qui de quoi de quel dogme précepte ou credo devrais-je abandonner l'autre rive vers laquelle l'âme tend inélucatblement à jamais depuis toujours . Au faîte des années qui t'isolent quand le geste surrané camisole et rompt à l'intention à l'attente et au désir des mondes . Faim de non recevoir Fin d'un corps usé ployant sous le faix des ans Lorsque tonne le tumulte limbique . Que lui reste - t - il si ce n'est... [Lire la suite]

samedi 25 avril 2020

LA VIE COURANTE...Extrait

 "Comment ne pas trop patauger dans cette flaque des habitudes ? Comment ne pas laisser échapper la saveur des instants ? Trouver encore des mots pour ce qui est unique ? S'étonner un peu plus chaque jour ? Comme je ne tiens plus à m'expliquer tout ce qui se passe, je me contente d'accompagner, le plus loin possible, ce qui ne fait que couler.Malgré tout, je suis parvenu à me faire à l'idée d'être moi-même, à ne plus m'irriter d'occuper cette place singulière : ma peau, les points cardinaux de mon corps, jeté en ce coin du monde,... [Lire la suite]
lundi 30 juillet 2018

PUISSANCE DE LA DOUCEUR...Extrait

Merci à Elham Bussière   La douceur a fait pacte avec la vérité ; elle est une éthique redoutable.Elle ne peut se trahir, sauf à être falsifiée. La menace de mort même ne peut la contrer. La douceur est politique. Elle ne plie pas, n'accorde aucun délai, aucune excuse. Elle est un verbe : on fait acte de douceur. Elle s'accorde au présent et inquiète toutes les possibilités de l'humain. De l'animalité, elle garde l'instinct, de l'enfance l'énigme, de la prière l'apaisement, de la nature, l'imprévisibilité, de la... [Lire la suite]
mercredi 11 juillet 2018

VRAI LIEU...Extraits

Qu'une place soit faite à celui qui approche, Personnage ayant froid et privé de maison. Personnage tenté par le bruit d'une lampe, Par le seuil éclairé d'une seule maison. Et s'il reste recru d'angoisse et de fatigue, Qu'on redise pour lui les mots de guérison. Que faut-il à ce cœur qui n'était que silence ? ... Par la brièveté de la porte, vois Le pain brûler sur la table. Par le bois cloué mort dans la porte, prends Mesure de la nuit qui couvre la terre. Par le déchirement de la... [Lire la suite]
jeudi 5 juillet 2018

GEORGES EMMANUEL CLANCIER...Extrait

Non, faux magicien des vocables,L'alezan ne s'enracineraPas plus que l'érable ne détale,De pierre demeurera la roche,Et l'odeur, sur l'océan, des rosesNe laissera qu'illisible sillageOù ni l'écuyer n'éperonnera les vaguesNi le monstre marin la cavale écumante.Branchu, feuillu, danseur et murmurant,Jet d'ombre et de soleil vert sera l'arbre,Geste somptueux et calme de la vie,Cependant que du col, des naseaux et des flancs,De ce grand œil de sultane languide,De ce panache sur la croupe volant,Telle encore te séduit ta conquêteQue le... [Lire la suite]
samedi 9 juin 2018

CINQ MÉDITATIONS SUR LA BEAUTÉ...Extrait

Merci à Cristina Castello .   En estos tiempos de miserias omnipresentes, de violencias ciegas, de catástrofes naturales o ecológicas, hablar de la belleza puede parecer incongruente, inconveniente, incluso provocador. Casi un escándalo. Pero por esta misma razón, vemos que, en lo opuesto al mal, la belleza se sitúa efectivamente en la otra punta de una realidad a la cual debemos enfrentarnos. Estoy convencido de que tenemos el deber urgente, y permanente, de examinar los dos misterios que constituyen los extremos del universo... [Lire la suite]

mardi 3 avril 2018

LA MER N'EST JAMAIS SI LOIN

La ronce liane a noué les pas de ta subsistance Elle te fait chuter dans les rudessesd'un profond maquiset de l'abandonpour quelques misérables deniers  Il en est ainsiparce que tu m'as suivientravédepuis si longtemps     déjà Loin de durer       tu endures le calvaire des réclusions mutiques     Mais lève les yeux        regardedepuis le lit reposé des cyclamenet la cime des arbresqui t'accueillent il est     plus que... [Lire la suite]
Posté par emmila à 13:45 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mercredi 21 février 2018

LE JARDIN ETAIT DANS LA MER

Le jardin était dans la merŒillets d'écume cap profondTa main s'en allait avec l'eauComme une traîne nuptialeTa main libérait tout le cielDes anges à onze épéesFlottaient à côté de ton nomCoupeurs de vagues à leurs crêtesEt les voiles blanches penchaientAux courtes rafales du ventAvec des épines de rosesTu cousais les rubans de l'attenteAux cheveux des collines de ton amourEt disais ; celle qui peigne la lumièreEst une cascade ici qui s'amuseFlèche voleuse scandale du rireO petite enfant du jour qui n'en finit pasDans les arbres... [Lire la suite]
vendredi 4 août 2017

MICHEL DIAZ...Extrait

certains jours de partage on s’habille si justement de la simplicité du vent ou de la lumière exacte du ciel qu’on habite son seul silence au cœur du nœud léger du Temps comme un lit d’écume initiale une énigme délicieuse que la vie tout entière ne pèse pas plus lourd dans l’assiette bleue de sa paume que la langue d’un chien ami     .     MICHEL DIAZ     .
Posté par emmila à 18:02 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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jeudi 30 mars 2017

COLETTE GIBELIN...Extrait

Le monde est éblouissant et insaisissable Il passe de mains en mains, s'échappe, oiseau de feu et de glace mêlés Ses mille visages se confondent Ta voix de tambour ou mon clavecin Mes cerisiers, ou tes pommes cannelle Mille éclats de couleurs, cristal brisé, transparences perdues et regagnées Tu prends mon deuil et m'offres la lumière en ses moissons de ciel Je porte ta souffrance et te donne ma joie conquise sur l'effroi Le monde, mon ami, C'est toi, c'est moi, Même regard d'aubes froissées, Même ténacité De toute nuit faire... [Lire la suite]