mardi 19 juillet 2011

L'ARGILE

Ils disaient : " l'argela " Vous disiez : " la arcilla " Nous étions frères dans la fange. L'argile ouvrait très largement les yeux de l'oc et de l'Espagne.   Vous disiez : " la arcilla ", de Madrid à Séville; et nous " l'argela " de Clermont à la mer des Alpes aux Pyrénées.   Nous la contemplions dans sa mollesse et dans sa dureté, l'argile des temps obscurs semblable à elle comme au temps où Dieu seul lui insufflait la vie.   Et nous la pétrissions et nous la caressions du doigt et le soleil de... [Lire la suite]
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lundi 30 mai 2011

AUX BRIGADES INTERNATIONALES

Vous êtes venus de très loin... Pourtant, cette distance   Qu’est-elle pour votre sang, qui chante sans frontières ? Nécessaire, la mort chaque jour vous appelle.    De ce pays, de l’autre, du grand, du petit,  De celui dont on devine à peine le ton pâle sur la carte,    Avec les racines communes d’un rêve commun,  Anonymes — rien d’autre — en parlant vous êtes venus.  Vous ne connaissez même pas la couleur de ces murs  Que votre parole donnée, infranchissable, fortifie. Ce sol... [Lire la suite]
samedi 28 mai 2011

CONFERENCIAS " LAS NANAS INFANTILES 1930 "

“Il y a quelques années, me promenant dans les alentours de Granada, j’entendis chanter une femme du village qui endormait son enfant. J’avais toujours remarqué la tristesse aiguë des berceuses de notre pays ; mais jamais je n’avais ressenti cette vérité si concrète comme ce jour-là. En m’approchant de la chanteuse pour noter la chanson j’ai observé que c’était un belle andalouse, gaie et sans le moindre tic de mélancolie ; mais une tradition vive travaillait en elle et elle exécutait fidèlement l’ordre, comme si elle écoutait les... [Lire la suite]
lundi 25 avril 2011

ORATORIO POUR FEDERICO GARCIA LORCA...Extrait

Des hommes sont venus Ils ont brisé le piano brisé l’alcôve et le désir Ils ont brisé le jour et brisé les phalanges D’un musicien assis sur la portée des dieux Des hommes sont venus Te voici fils de pute Contre le mur du cimetière derrière l’Alhambra Dans les rues de l’Albaicín Des hommes d’autres hommes tombent Sous la mitraille Des chemises bleues Flottent au vent Ah te voici maudit poète La faucille pour tes doigts D’ange ailes coupées Et le marteau pour ton crâne Fontanelle d’enfant qui tutoyait les cieux Par le soupirail de sa... [Lire la suite]
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dimanche 12 septembre 2010

LA SENTINELLE

Tout au pied de son ombre même on l'a tué. Tout au pied de son propre cœur. L' angle de son espoir sur terre quand il est tombé s'est fermé... La mort mit fin à son espace. Tout au pied de son propre cœur, à son pied même on l'a tué : précipice de sa douleur. Son corps, est-il tombé dans l'ombre ? Ou l'ombre montée sur son corps ? Il s'est refermé l'éventail que nous a laissé son absence. Il s'est refermé d'un coup sec : précipice de sa douleur. Tout au pied de son ombre même on l'a tué : tout au pied de son propre cœur. La mort mit... [Lire la suite]
vendredi 16 juillet 2010

L'ESPAGNE ET LE DONQUICHOTISME

En l’an 1085, pendant les guerres de reconquête, Alphonse VI, roi remuant qui eut cinq femmes dont trois Françaises, prit la mosquée de Tolède aux Arabes. Averti que cette victoire avait été rendue possible par une trahison, il fit rendre la mosquée à ses adversaires, puis reconquit par les armes Tolède et la mosquée. La tradition espagnole fourmille de traits semblables qui ne sont pas seulement des traits d’honneur, mais, plus significativement, des témoignages sur la folie de l’honneur.  A l’autre extrémité de l’histoire... [Lire la suite]
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vendredi 16 juillet 2010

CAMUS ET LA GUERRE D'ESPAGNE

« C'est en Espagne que ma génération a appris que l'on peut avoir raison et être vaincu, que la force peut détruire l'âme et que, parfois, le courage n'obtient pas de récompense. C'est, sans aucun doute, ce qui explique pourquoi tant d'hommes à travers le monde considèrent le drame espagnol comme étant une tragédie personnelle, la dernière grande cause. » Albert Camus .
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jeudi 13 mai 2010

LES REMPARTS ET LA MER...Extrait

Je pousse des cris contre moi-mêmeJ'arrache à ses sanglots mon Espagne profondeJe dis: mère, solitude,lumièreLa nuit seule dans ma voix .. .JEAN SENAC .. .
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lundi 15 mars 2010

A JEAN FERRAT

Federico Garcia Lorca - 1961 - 1962 : Deux Enfants au Soleil - Ma Môme - Jean Ferrat Pablo mon ami - Ferrat Chante Aragon: Lintégrale - Jean Ferrat   .   Maria - 1965 - 1966 : Potemkine - Maria - Jean Ferrat . Un jour un jour - Mes soir - Jean Ferrat . Je ne suis quun cri - 1985: Je ne suis quun cri - Jean Ferrat . Pauvre Boris - 1965 - 1966 : Potemkine - Maria - Jean Ferrat . Les tournesols - 1991 : Dans la jungle ou dans le zoo - Jean Ferrat ... [Lire la suite]
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lundi 20 avril 2009

L'HAM DE FOC

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