dimanche 4 septembre 2011

TRACES...

Traces que laisse tout destin aimant, nullement En ligne droite mais en cercles concentriques Cercles rejoignant d’autres cercles mus par l’amour Jusqu’à rejoindre l’immense cercle initial Qui depuis toujours aimante toute, mêlant Destins brisés et rêves primordiaux Feuilles tombées ferments d’un printemps autre . FRANCOIS CHENG .  Oeuvre Caroline Ortoli  
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mardi 30 août 2011

LORSQU'AUX SOIRS DE SABBAT...

Lorsqu'aux soirs de Sabbat monte ta lune noire et que mon vent se lève à l'appel de tes mers, tes cantiques de feu chassent mes chants amers:   Tes parfums transparents flottent dans ma mémoire, je capte tes pollens, et tes mille chemins résument ton miracle au vol blanc de tes mains... Mon rêve prend naissance au berceau de tes hanches: nos corps sont amoureux car nos cœurs sont amants, ma sève se confond en tes ruissellements, ton cri nous redessine en mauves avalanches... La blessure du temps d'où ton sang... [Lire la suite]
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mercredi 15 juin 2011

D'UN POETE

“Il a ancré ses mains aux continents mobiles. Il a tué de tous ses muscles, Jusqu’aux craquements de ses os Jusqu’aux éclatements de sa chair, De toute la force d’un volcan grondant Au creux de lui, Les continents sont demeurés immobiles ; Il est une île dans la mer d’ombres, La tête au sein des étoiles, Les pieds emmêlés aux racines de la terre, Les yeux comme les yeux des oiseaux de soleil Avec un regard oblique. Qui traverse et cerne les objets, Pèse sur leur masse secrète, Contemple leur noyau de miel et d’or mêlés : Et les... [Lire la suite]
vendredi 10 juin 2011

DEVANT LE MONDE , LE POETE

  Le caillou trop taillé que nous portons                                 Ne vient pas du dehors Mais dévale depuis le haut de l'esprit Jusqu'en bas de nos larmes   Ce n'est qu'en bas des larmes Qu'il casse la pointe de son sabre Qu'il s'éduque Qu'il se transforme   Pour tout cela Seul le regard du dedans compte   Certains ruisseaux... [Lire la suite]
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mercredi 25 mai 2011

LES PORTES D'EN BAS...Extrait

"Au British Museum j’ai pris le Glad Day de Blake – celui qui reste est forcément un faux. L’opération était délicate, mes yeux n’étaient pas encore habitués à ce genre d’enlèvement, il fallait faire très attention et au début ils se fermaient trop tôt. Il y avait pourtant le temps – il y en a toujours. Dans la grande salle personne ne s’occupait de moi, des garçons désinvoltes et charmants remettaient en place des cartons et, au centre, devant un pupitre surélevé, un monsieur très digne prenait note des besoins des quelques... [Lire la suite]
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mardi 24 mai 2011

LUNE D'EN FACE...Extrait

Ni l’intimité de ton front clair comme une fête ni la privauté de ton corps, encore mystérieux et muet, encore d’enfant, ni tes paroles ou tes silences, étapes au chemin de ta vie, ne me seront aussi mystérieuse faveur que de regarder ton sommeil impliqué dans la veille de mes bras. Miraculeusement vierge à nouveau par la vertu absolutoire du sommeil, paisible et resplendissante comme un bonheur que choisit la mémoire, tu me donneras cette frange de ta vie que tu n’atteins pas toi-même. Précipité en quiétude j’apercevrai cette... [Lire la suite]
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dimanche 15 mai 2011

DERRIERE LE DOS DE DIEU...Extrait

“Une musique faite seulement de ce rien qui respire entre contraires entre un battement du coeur et le battement d'une aile, la fin et l'infini.” “Nous n'avons que cette musique - multitude blessante et joyeuse pour toucher le feu qui nous habite.” . LORAND GASPAR . Oeuvre François Boucheix  
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mercredi 11 mai 2011

JEAN AMROUCHE

“J’ai longtemps cherché la perte de mon âme Livré aux démons sourds qui perdent toute vie, O mon Dieu, Que je ne sais plus bien les chemins au cours calme Qui mènent aux Saints Lieux. Oubli, plongée du corps au plus triste du gouffre Dans la joie sans nom, où tous les souffles brûlent ! O dans des bras durs qu’enlacent les bras souples, Possédés un instant du délire sacré. Cris et heurts de ma chair contre une chair qui souffre Dans l’univers crispé de nos corps enivrés ! J’ai trop souvent pleuré sur le corps d’une femme Je me suis... [Lire la suite]
samedi 23 avril 2011

BRUINE

Murmure apprivoisé des eaux retenuessous le silence perméable de leur savoirLe seuil vitré de l'écriturepeut cueillir cette bruinesuitant sur les déliés de l'inconnuJe pénétrerai ce soir vos frontsd'océans évaporés jusqu'aux récifsJe vous réciterai de chaleureuses moussonspar la transfusion d'une sauvage humiditébénévole d'un désert à l'autre . . . MAURICE COUQUIAUD . . .
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vendredi 22 avril 2011

JANKELEVITCH

" Trop de lucidité dessèche; en sorte qu'une conscience délicate ne va jamais sans quelque aveuglement, sans l'ingénuité du cœur et la crédulité de l’esprit.  C'est cette conscience que l’ironie des esprits forts impitoyablement pourchasse et neutralise." . VLADIMIR JANKELEVITCH   .  
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