
Mon Dieu ! si plus tard un jour je suis faible, Si, perdant ma solitude aimée, Je cède à mon désir de gloire Et que de moi se détache ce qu’on appelle un livre, – Mon Dieu ! que ce ne soit pas un livre de vacances, un livre de plage : Un livre que des gens riches prennent pour passer le temps Ou être au courant, Mais qu’un jeune homme le soir en sa chambre solitaire Le lise avec toute son âme, Qu’ayant souffert tout le jour des gens trop bêtes et de la vie trop rude, Blessé dans sa chair et dans son cœur, – Il me prenne, moi, Comme la...
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