
Des affres descendent sur un nuage brouilleux et caressent le crâne du ciel les gouttes de pluie que m’offre l’eau du grand puits l’ange pleure sur mon épaule me dictant le vrai désir
dès lors survole un dessin mon regard ivre d’air frais je plante mes griffes sur la surface du sécant tel un oiseau qui picore les grains d’espoir pour nourrir son envol et nous siffler sa survie
je tiens la main de la plume par son encre pour graver une ombre en détresse écrire un paysage en pleurs je suis le châtaigner qui tord ses branches...
[Lire la suite]