
Toutes ces ombres qui marchent sur les murs, emboîtant le pas des lumières furtivesUn théâtre d'avatars échoués, jouant de la vraisemblance plus que de l'appartenanceUne animation saugrenue suspendue à des fils invisiblesOn me dira que les cloisons affichent leur feuilleton du soirQue les pupilles n'ont plus de place pour les étoilesQue les corps ont la rigidité des murs dans l'étreinte glacée des écransQuel diable de metteur en scène avait bien pu imaginer ce spectacle bancalDes lits qui ressemblent plus à des cercueils où seul...
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