
Certains livres étaient des pêches dont je buvais le jus la tête renverséed’autres des coquillages d’où s’évadaient les fables. Frissonnaient sur mon front telle une frange de cheveux sombresles neiges, les mirages, les criquets pèlerins de l’inconnaissable.Je dérivais dans l’ombre au sein d’une glace sans tainétrangleuse d’imagescaressant au passage le pelage des monstresguidé par la volupté à tête chercheuse éperdue de liqueursavide de froisser les dessous mauves de...
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