
" L’abandon se cambre de lui-même. Il nous offre sa face tactile et nous sommes rongés d’une corrida de gestes immobiles. Tout ce qui rompt avec la possession et le sentiment d’appartenance nous dépite. C’est la grande cascade de la mort qui ne se voit pas. L’engagement se débride et nous sommes contraints de nous en retourner seuls tout au fond de nos âmes. L’estocade trempe sa lame dans la nuit d’encre et t’écrire devient un râle, un entre-deux dans le creux de la fracture que je remplis de mots. Tu vois, il nous faut remplir, puis...
[Lire la suite]