mardi 5 juin 2018

CONGO

Oho ! Congo oho ! Pour rythmer ton nom grand sur les eaux sur les fleuves sur toute mémoireQue j'émeuve la voix des kôras Koyaté ! L'encre du scribe est sans mémoire. Oho ! Congo couchée dans ton lit de forêts, reine sur l'Afrique domptéeQue les phallus des monts portent haut ton pavillonCar tu es femme par ma tête par ma langue, car tu es femme par mon ventreMère de toutes choses qui ont narines, des crocodiles des hippopotamesLamantins iguanes poissons oiseaux, mère des crues nourrice des moissons.Femme grande ! Eau tant ouverte à... [Lire la suite]

vendredi 8 septembre 2017

LE CORPS DU POEME

 ... La fleur s’ouvre au soleil et, quoique dans la même espèce le nombre de pétales parfois varie, il n’y a jamais rien à lui ajouter ou à lui retrancher pour lui donner la perfection. Le lézard, le serpent, le cristal, le galet, le filet d’eau qui coule de la roche sont de si éclatantes réussites que rien ne les pourrait améliorer. Ainsi doit être le poème (quand on considère qu’il est sorti de la période de travail, et que l’on a décidé de la montrer et possiblement de le publier). Il doit se présenter comme un poisson dans... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:41 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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