
Merci à Henri-Louis
Près de la Sorgue dont le circuit en est jalonné,j’observe au calme l’avance des figuiers, en passantchez lui en cette nature qui splendit dans ses veines,en patient tendre, d’inquiète dilection animé.Cher fruit, qui cristallise tant de plates convoitises,inspirant souvent hélas une hâte de hussard,dans le mystère bien clos de tes courbes presque humainestu es l’image même de l’insondable Désir,toujours plus difficile à éprouver qu’à satisfaire.D’abord dure et tendue, fermée sur toi, comme nouée,à...
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