
La Figue...Mes préférées s’ouvrent comme des lèvres, ont une peau d’encre, de taches violettes sur les doigts, une peau d’écriture qui cache sous le velouté de sa nuit mate la chair blanche d’un vélin qui s’amenuise avec les chaleurs de l’été, et sous ce derme tendre retient l’explosion d’un texte au cœur si rouge, si vivant et si gorgé de miel qu’on en vient à penser à l’intime aveu d’une offrande, à l’abandon, à l’ultime soupir d’un corps de femme dans l’extase. Fruit des terres parfois torrides et ivres de senteurs mellifères,...
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