mardi 25 juin 2019

NILDA FERNANDEZ...HOMMAGE

      Nilda Fernandez par Elena Zaïka   .   Juste une ivressePour que l'on cesse de boireUne cicatricePour que l'on puisse y voirOù que l'on ailleNos fiançaillesJuste une audacePour qu'on s'embrasse un peuUne friandisePour qu'on attise le feuOù que l'on ailleNos fiançailles Fuerte, fuerteY con la muerteVoy a hacerte una canciónDentro, dentroY con el vientoMe atormento sin razónOù que l'on ailleNos fiançaillesLourds sont nos promesses et nos liensCourts sont les kilomètres en trainSourds ses mots... [Lire la suite]
Posté par emmila à 22:20 - - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,

dimanche 18 septembre 2016

PROSES ANDALOUSES...Extrait

... Je te porte en moi, Grenade, ma blessure. Je t’investis de mémoire et de songe Quand luit, sous le feuillage des paupières, Ta lente parabole. Je te confère une évidence de pierre Dans la profuse exaltation des myrtes, Et tes créneaux lacèrent une légende Où vont rêvant d’indicibles sultanes Je te porte en moi, ma blessure, Grenade Couronné d’ombre et de fontaines, J’écoute Dieu s’épandre Dans l’or obscur des arabesques Tandis qu’un pas envoûte l’Albaïcin Entre des fronts de neige dure Et monte aux grottes où... [Lire la suite]
samedi 12 janvier 2013

MEURTRE DU ROSSIGNOL

 Le chœur - Première femme - Deuxième femme - Troisième femme   Le Chœur   Il ne chante plus le rossignol Maintenant il dort Dans son éternité de cailloux et de racines Et son cœur glacé a la forme d’une guitare   Première femme   Chaque parole de sa bouche d’or Avait la saveur d’un fruit du printemps Ses caresses brûlaient le corps des amantes Et le flot de ses baisers Animait dans nos veines des roses de feu.   Deuxième femme   Je me souviens de la grâce de ses cheveux Si j’avais la... [Lire la suite]
Posté par emmila à 19:18 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , ,
mardi 19 juillet 2011

L'ARGILE

Ils disaient : " l'argela " Vous disiez : " la arcilla " Nous étions frères dans la fange. L'argile ouvrait très largement les yeux de l'oc et de l'Espagne.   Vous disiez : " la arcilla ", de Madrid à Séville; et nous " l'argela " de Clermont à la mer des Alpes aux Pyrénées.   Nous la contemplions dans sa mollesse et dans sa dureté, l'argile des temps obscurs semblable à elle comme au temps où Dieu seul lui insufflait la vie.   Et nous la pétrissions et nous la caressions du doigt et le soleil de... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:36 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,
samedi 30 octobre 2010

POETE FUSILLE A GRENADE

(...)L'inspiration essentielle de Garcia Lorca réside dans un sens exceptionnel de l'âme populaire et son plus haut talent en un art non moins extraordinaire pour transformer cette inspiration en une poésie pure qui occupe déjà un rang éminent dans notre littérature nationale, et qui s'est déjà rendue fameuse dans l'ambiance internationale de la langue espagnole.Voilà pourquoi Garcia Lorca était arrivé à être considéré comme le grand poète de la nation.Telle était sa signification, connue mais non comprise par ceux qui l'ont fusillé ;... [Lire la suite]
Posté par emmila à 16:07 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
lundi 27 septembre 2010

LORCA

  ‘’l’agonie, l’agonie            toujours’’            pense à cela quand tu tues un cafard            ou que tu prends un rasoir pour            te raser             ou le matin quand tu t’éveilles            pour            faire face au ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 21:19 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : ,

dimanche 5 septembre 2010

NEW-YORK....Extrait

"Je dénonce tous ceux qui ignorent l'autre moitié, la moitié non rachetable qui élève ses montagnes de ciment où battent les cœursdes humbles animaux qu'on oublie..." .. .FEDERICO  GARCIA  LORCA .. . .
Posté par emmila à 17:18 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
mardi 24 août 2010

GARCIA LORCA ET LA CULTURE

  "Quand quelqu'un va au théâtre, à un concert ou à une fête quelle qu'elle soit, si le spectacle lui plaît il évoque tout de suite ses proches absents et s'en désole: "Comme cela plairait à ma sœur, à mon père !" pensera-t-il et il ne profitera dès lors du spectacle qu'avec une légère mélancolie. C'est cette mélancolie que je ressens, non pour les membres de ma famille, ce qui serait mesquin, mais pour tous les êtres qui, par manque de moyens et à cause de leur propre malheur ne profitent pas du suprême bien qu'est la beauté,... [Lire la suite]
Posté par emmila à 13:14 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
dimanche 28 juin 2009

EL CANTE JONDO

A propos du " cante jondo " "C'est profond, véritablement profond, plus encore que tous les puits et toutes les mers qui entourent le monde, beaucoup plus profond que le coeur actuel qui le crée et que la voix qui le chante, parce qu'il est presque infini.  Il vient des races gitanes, traversant le cimetière des années et les frondes des vents fanés. Il vient des premières larmes et du premier baiser.» "Es hondo, verdaderamente hondo, más que todos los pozos y todos los mares que... [Lire la suite]
Posté par emmila à 00:58 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : ,
lundi 6 avril 2009

EL SILENCIO

Oye, hijo mío, el silencio.Es un silencio ondulado,un silencio,donde resbalan valles y ecosy que inclinan las frenteshacia el suelo. . FEDERICO GARCIA LORCA .
Posté par emmila à 17:03 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : ,