vendredi 18 novembre 2011

LE POEME CONTINU...Extrait

L'eau possède un son. Mer intarissable glissant dans le silence. Je tends l'oreille à contre-courant du monde: je m'entends de l'intérieur. (....) Ma vie résonne du tumulte des plus anciens visages (...) Miroir qui regarde un miroir: image arrachant à l'image, oh merveille de sa profondeur même, l'eau enchâsse, lumière tissée pour qu'on voie la lumière. . HERBERTO HELDER . Oeuvre Gabriel Lalonde    
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mercredi 11 mai 2011

LE POEME CONTINU...Extrait

J' embrasse le degré et l'espace. Mon désir porte le parfum de la nuit. Je murmure tes cheveux et ton ventre, ô la plus nue et la plus blanche des femmes. En moi coule la cire d'Espagne et le camphre, je découvre tes mains, ta bouche s'élève jusqu'au cercle de ma pensée ardente. Où trouver la mer? Des oiseaux ivres et purs volant sur ton sourire immense. En chaque spasme je mourrai avec toi.   Je demande au vent : rapporte de l'espace la lumière innocente des bruyères, un silence, une mot; rapporte de a montagne un... [Lire la suite]
lundi 4 avril 2011

HELDER

S'ils demandent et les arts du monde ? Parmi les arts du monde je choisis celui de voir des comètes se précipiter dans les grandes masses d'eau. Puis les braises aux replis, des mares entre elles. Je veux dans l'obscurité retourner par les lumières gagner baptême, office. Brûlé dans les franges de feu des flaques. Mon nom est cela. . HERBERTO HELDER . Oeuvre Raymond Attanasio
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lundi 4 avril 2011

DO MUNDO...Extrait

Celui qui atteint son poème par ce que les poèmes ont de plus haut touche au lieu où c’en est fini du monde : je ne le veux pas pour le charme ou l’erreur, dit-il, je le veux pour l’étoile plénière qui existe à certains endroits de certains poèmes abrupts, sans indication d’auteur. . HERBERTO HELDER .
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samedi 26 mars 2011

HERBERTO HELDER ....LES MUSES AVEUGLES...Extrait

"…Toutes les lumières sont éteintes. Dans le cerceau des voix vient le printemps. Et pendant que dort le lait, Ma maison mienne dort aussi dans le silence et petit à petit brûle. Plus ne passe dans les pétales véhéments la tête qui roule alors les mots naissent. Limpides, amers…   Certaines nuits j’ai aimé tous les très vieux ruisseaux, degré par degré j’ai gravi le corps qui s’emplissait de feuilles minuscules, éternelles comme un arbre. Degré par degré je dévorai la joie - moi, la gorge grande ouverte comme quelqu’un qui va... [Lire la suite]
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