
"…Toutes les lumières sont éteintes. Dans le cerceau des voix vient le printemps. Et pendant que dort le lait, Ma maison mienne dort aussi dans le silence et petit à petit brûle. Plus ne passe dans les pétales véhéments la tête qui roule alors les mots naissent. Limpides, amers…
Certaines nuits j’ai aimé tous les très vieux ruisseaux, degré par degré j’ai gravi le corps qui s’emplissait de feuilles minuscules, éternelles comme un arbre. Degré par degré je dévorai la joie - moi, la gorge grande ouverte comme quelqu’un qui va...
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