jeudi 4 août 2022

RETOUR AU FOYER

Aux artisans du premier Festival mondial des arts nègres Léopold Sédar SenghorAlioune Diop . . . Cinq siècles de voyages et d’enrichissement  de mort et de résurrection . Cinq siècles pour veiller aux croisées du monde  à toutes les gestations de l’univers. Homme du Saint-Esprit,  j’ai, dans tous les dialectes, prié les dieux lares des continents sans jamais oublier d’avoir été grand prêtre dans le temps messager de la bonne nouvelle tisserand qui liait le ciel et la... [Lire la suite]

samedi 25 juin 2022

LETTRE A L'ENFANT A VENIR...

Cher enfant, . Bientôt va débuter pour toi une merveilleuse et tragique expérience. Quelque part dans l’immensité de l’univers, à la périphérie d’une galaxie appelée la Voie Lactée, près de l’étoile Soleil, sur la troisième planète de son système, la Terre, tu vas naître. Tu es le fruit d’une longue gestation qui se poursuit depuis près de quatorze milliards d’années. Tout a commencé dans la lumière éblouissante d’un gigantesque et torride espace. Ne me demande pas ce qu’il y avait avant, je n’en sais rien. Par la suite,... [Lire la suite]
lundi 6 juin 2022

LES COULEURS DU TEMPS

Les couleurs du temps La mer est en bleu, entre deux rochers bruns Je l'aurais aimée en orange Ou même en arc-en-ciel, comme les embruns Étrange Je voudrais changer les couleurs du temps Changer les couleurs du monde Le soleil levant, la rose des vents Le sens où tournera ma ronde Et l'eau d'une larme, et tout l'océan Qui gronde J'ai brossé les rues et les bancs Paré les villes de rubans Peint la Tour Eiffel rose chair Marié le métro à la mer Le ciel est de fer entre deux cheminées Je l'aurais aimé... [Lire la suite]
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mercredi 13 octobre 2021

ARMAND GATTI...Extraits

Je suis aussi, je suis surtout quelqu'un qui doute. De tout. Sauf de mon amour pour les animaux et les hommes et les arbres... J'ai passé ma vie à douter. Par principe. Pour moi, une certitude est une capitulation. Je défends l'imprévisibilité au nom du respect de l'homme... ... Savoir que, lorsqu'on dit quelque chose à quelqu'un, ce n'est pas ce qu'on lui dit qui se met à exister, mais une infinité d'aventures possibles et impossibles en même temps. Les mots jouent, sur la pensée, le même rôle que la lune sur les marées .... Je... [Lire la suite]
jeudi 20 septembre 2018

LA HAINE EST FAITE DE SENS COAGULÉ

1 – de la nature   L’apparition dans le lexique juridico-politique, social et institutionnel d’un terme jusqu’ici propre au registre affectif ne peut pas manquer d’attirer l’attention. Les lois et les discours sur la société et les mœurs touchent rarement aux affects. On parle du mariage, des rapports sexuels licites ou illicites, des rapports qui peuvent donner lieu à des « conflits d’intérêt » mais on ne parle pas d’amour ni d’amitié. On parle d’injure, d’outrage ou de diffamation, mais récemment encore on ne parlait pas de «... [Lire la suite]
mercredi 8 août 2018

RAPHAËL GLUCKSMANN...Extrait

Ce que notre indifférence face à la mort des migrants en Méditerranée et la peur du "grand remplacement" disent de ce que nous sommes devenus... La France, son identité, sa culture, son histoire, ses modes de vie, sa langue ne peuvent être menacés par l'accueil de 50 000 réfugiés par an. Ou 100 000. Ou même 200 000. À quel point faut-il douter de son pays et de soi-même pour être gagnés par l'angoisse ou "l'insécurité culturelle" face aux 0,1% ou 0,2% (ou même 0.8% pour reprendre les chiffres les plus farfelus) de migrants... [Lire la suite]

lundi 25 juin 2018

LE VENT M'EMPORTE...

A Geoffrey Oryema   ... Le vent m’emporte avec le sable sans retourmais les lieux absolus où réside à jamaisl’ombre de mon enfance bravent le temps rongeurtant qu’un mur blanc marque d’un signe purla couture insensible qui lie la terre au cielet la ville vivante avec le champ des morts....Nous passons, nous sommes passés, et nos pas sont effacésRestent seuls quelques signes ineffaçablesque je trace en pleurant dans un lieu innommé.   .   JEAN AMROUCHE " Tunisie de la grâce ", extrait     .  
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dimanche 24 juin 2018

APPELEZ-MOI PAR MES VRAIS NOMS... A GEOFFREY

Ne dites pas que je pars demain, car j'arrive encore aujourd'hui.   Regardez bien : j'arrive à chaque seconde pour être un bourgeon sur la branche au printemps, pour être un petit oiseau aux ailes encore fragiles, qui apprend à chanter dans un nouveau nid, pour être une chenille au cœur d'une fleur, pour être un joyau qui se cache dans la pierre.   J'arrive encore, pour rire et pleurer, pour avoir peur et espérer, le rythme de mon cœur est la naissance et la mort de tout ce qui vit.   Je suis l'éphémère qui se... [Lire la suite]
mercredi 21 septembre 2016

LETTRE A L'ELEPHANT

Monsieur et cher éléphant, . Vous vous demanderez sans doute en lisant cette lettre ce qui a pu inciter à l’écrire un spécimen zoologique si profondément soucieux de l’avenir de sa propre espèce. L’instinct de conservation, tel est, bien sûr ce motif. Depuis fort longtemps déjà, j’ai le sentiment que nos destins sont liés. En ces jours périlleux « d’équilibre par la terreur », de massacres et de calculs savants sur le nombre d’humains qui survivront à un holocauste nucléaire, il n’est que trop naturel que mes pensées se... [Lire la suite]
vendredi 6 décembre 2013

NELSON MADIBA MANDELA

Quand le chant retrouva son oiseau, L’espoir, récitant ses couleurs, S’éleva, juste, Sur son sommet de lumière ! Nelson Madiba Mandela, Tu offris les bras de tes nuits, Tes longs jours de silence Criant de vie Contre les murs de la haine, Contre l’enfer du mensonge et de l’oubli ! Tes mots reprirent le cours de leurs cieux Pour s’envoler en pas sûrs, En chemins pour tous les yeux Assoiffés de bonheur possible. Tu vainquis l’arme des séparations. Elle fondit, au feu de l’amour, Sous les chaudes larmes Des retrouvailles, en mains... [Lire la suite]