
Chaque révolte radicale, c’est à dire non négociable, se fait dans une présence d’immanence au tout. Cette dimension ontologique du soulèvement est inaliénable, les fers ou la mort n’ont pas de prise, puisqu’il s’agit pour la conscience humaine d’une entrevue avec l’absolu de sa liberté et sa proximité avec l’infini. Cet engagement total pour s’arracher aux médiations ténébrales du discours dévoile les horizons comme des seuils et non comme des images d’infini La révolte pure montre les emplacements de l’invisible dans...
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