
Un jeune paon, imbu de son plumageFût pris dès son plus jeune âgeEn mains par une vieille pintadeQui laissa son vieux coq en rade.
Lors, notre jeune volatileQui se trouvait fort volubileNe fût plus satisfait de son habitatEt se rêva en costume d’apparat.
Pourquoi, se disait-il, se contenterD’un simple poulailler, fût-il doré,Alors que, sans travailler,Je puis demeurer au palais.
Il me suffit, si mes calculs sont bons,De prendre mes congénères pour des pigeonsEt, pour les prochaines élections,De bien jouer les trublions.
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