Une toile bat dans le vent une porte s'ouvre sur l'imprévisible. Entre l'autre et soi l'épuisant voyage par saccades.
Des murs s'effondrent comme dans un demi-sommeil. On grandit non par désir mais par convenances
On attend la fraîcheur l'inattendu un rire peut-être ou un adieu à reculons.
Farouche on meurt un peu à peine rassasié.
Aura-t-on assez touché assez étreint avant de sombrer ?
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AGNES SCHNELL
2006
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Oeuvre Montserrat Gudiol
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Soudain le vent s’affole et nous les bras chargés de silences nous aveugles consentants nouons nos voix à l’imprévisible d’autres voix. Nous et nos secrets nos ivresses à dissoudre le bleu à blanchir le soleil apprenons à ne pas trébucher.
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AGNES SCHNELL
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Je commencerai par être
un souffle
d'année-lumière
contre le vertige
de la tentation
du malheur
une anthologie
des bouleversements
un retour
de nuit blanche
qui coule
dans les veines
une tendresse
démesurée
au milieu de la poussière
Je commencerai par être
un sourire
blessé
une fêlure
centrale
un tressaillement
une... [Lire la suite]