
Nous avons sur nos mains tant de caresses qui attendent, de beaumes contre les gerçures de l’ennui, d’anneaux invisibles pour le secret de quelques passantes. Elles s’envolent quelquefois dans une volée de doigts sur quelques touches de piano pour des musiques aériennes qui nous protègent des silences trop pesants. Nos mains connaissent la tiédeur des corps et la pression des hanches. Elles cherchent d’autres mains pour des adieux douloureux, se ferment dans les songes de nuits polaires. Elles s’écorchent contre des murs pour le mal...
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