lundi 31 mai 2021

MOTS PASSANTS

Au bord de l’incertitude, ses mots résistent encore un peu avant de tomber comme lettres mortes des pages du Livre de sa vie, imparfait Ils avaient poussé en elle, renforcés par des vents d'infiltration la livrant aux métaphrases parodiques de lecteurs hypothétiques, d’occasion Délestée du poids des méprises et du tout-venant, elle tomba enceinte d’un vide immense Désencrée mais plus légère qu'une plume elle ne se nourrit désormais qu'à l’éphéméride des Mots Passants... . . . . . . ELISA... [Lire la suite]
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jeudi 26 mars 2020

SOLAIRE...Extraits

Un jour je suis entrée dans la maison de ton nom, c’était l’exact de ce que j’attendais. J’y suis restée et plus jamais je n’ai eu froid et plus jamais je n’ai eu peur. Qu’on ne me parle pas de cage, il s’agit là de la plus haute, de la plus absolue des libertés. ...  Des traces de mots sur la neige de papier. Un chant d’alouette dans la gorge. Des miettes de paix sur le fracas des hommes. L’eau, le sel, le pain. Et même si le fer-blanc du jour fait muraille, même si la terre crevasse, même si les mains rident comme... [Lire la suite]
vendredi 17 août 2018

ECLATS ET BRECHES...Extrait

Est-ce bien nousce tremblement fragile du cielce rire évanoui ?Nous sommes brèches, éclats ,explosions éphémères Les creux laissés par nos corpssur la plagese sont remplis de sableplus d'une foisNos cris ont la fragilité de la craie,la vitesse du goéland Nos tendresses sont torturées Nos mots s'ėcaillentNos rêves n'ont pas toujours le tempsde nous parvenirEt c'est dans cette incertitudeque nous nous plaisons à vivre. .     COLETTE GIBELIN       .   Oeuvre Max Gasparini
dimanche 12 août 2018

SORTS / CONJUROS

Merci Cristina mia... Aimer, c'est être seulIrrémédiablementAu-delà des êtres et des choses.Parce qu'aucune grâce ne s'apparenteÀ cette joie qui rend l'intelligenceL'incertitude du passage des vies.Ce n'est pas posséder,C'est, au contraire,Tout abandonner,Retour à la pauvreté primordiale,Être nu comme devant Dieu,Sans autre richesseQu'un chantEntre les lèvres pensifs.   .     Amar es estar solo irremediablementemás allá de los seres y las cosas. Porque ninguna gracia se asemeja a esa dicha que... [Lire la suite]
jeudi 26 octobre 2017

JACQUES ANCET

La fatigue a des couleurs Comme les saisons. Elle a Ses douceurs et ses éclats, Ses silences. Mais surtout Ce qu’elle permet de voir : D’une chose à son image Imperceptible, une sorte De distance sans distance. L’incertitude du monde. Comme un vacillement bref.   .     JACQUES ANCET     .
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dimanche 21 mai 2017

DE TERRE ET DE BLEU...Extrait

Je connaisles matins sableuxoù la langue grinceet s'empêtreoù les mots n'ont de réalitéque la lumièreincertaine.Je connais ces rêves fousfixés sur une page mutilée,terre mise à nulabouréeune fois de plusune fois de trop.Je suis du pays de ta voixet n'ai placeen nul autre songe..   AGNES SCHNELL   .      
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dimanche 23 octobre 2016

FLUCTUATIONS...Extrait

Inspire L’univers entre en toi avec ses printemps éphémères, ses fièvres éblouissantes Tu respires l’odeur envahissante du thym sauvage des souvenirs ramassés sur la plage Tu bois le lait de vie . Ouvre la fenêtre Il n’y a plus de dedans, de dehors Seul, ce présent d’éclair et de surgissement, Cette hâte d’aimer et de connaître Tant de messages, de caresses, d’écorchures Tant de promesses nous traversent . Le monde extérieur maintenant te pénètre Les sons ruissellent Les odeurs pétillent Respire le réel, Il t’appartient et tu lui... [Lire la suite]
mercredi 20 avril 2016

BRUNO ODILE

L’incertitude de ce qui advient, malgré la détermination que nous avons à empoigner le réel pour le domestiquer, trahit les promesses d’existence à jamais perdues. L’impossibilité pour l’agir humain de plier le réel à ses seules volontés, nous contraint aux rêves et aux fantasmes. Quasiment jamais maître des événements, nous ne sommes plus propriétaires des aventures que nous vivons mais seulement du sens que nous leur donnons. Alors, nous apprenons, avec plus ou moins de réussite, à modifier nos désirs plutôt que l’ordre du monde.... [Lire la suite]
dimanche 21 février 2016

JERUSALEM

Encore une fois regardeet ne retourne plus.Une fenêtre au-dedans,grande ouverte sur l’Étendue.Tu n’as pas besoin de te retourner,partout c’est l’Ouvert à cette heure,là-bas ici , même ce qui n’a jamais commencé.Lumière gris-rose de poumon qui enfle entre les doigtscherchant toujours un fond, des limites,qui le retournent pour chercher le secret,la membrane grise de l’amnios fissuréel’incertitude entre l’aube et la nuit.Odeur de la vie, enflure d’un bourgeondans l’arbre se dépliant à l’infini– Le jasmine s’éclaire –deux ou trois... [Lire la suite]
vendredi 13 février 2015

AGNES SCHNELL...Extrait

Mille fois tu as perdu ton visage celui que l'on t'avait imposé, mille fois tu as affiché d'autres aridités plus profondes. D'autres peurs d'autres incertitudes te tenaient lieu de vérité. Restera-t-il en tes mots quelque image qui parlera de ton absence ? Restera-t-il en tes mots un peu de l'haleine tiède qui leur donna des ailes ?   .   AGNES SCHNELL   . Oeuvre Guy Denning
Posté par emmila à 22:40 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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