jeudi 1 juin 2017

SENS, PRESENCE, ABSENCE, CONSCIENCE

Sens…vous avez dit « sens » ?Y a-t-il un sens à la quête de sens de l’Homme ? Et si sa quête de sens était une quête de sens interdit ?Comment interpréter la présence, chez l’Homme, de la conscience ?La conscience humaine, n’est-ce pas d’abord une manière de se tenir hors du monde, hors de tout ? N’est-ce pas, d’abord, le sentiment d’une radicale séparation ? D’une altérité qui pousse à harceler le monde, vu comme extérieur, de questions, quand ce n’est pas  à se harceler soi-même de questions sur soi-même ? Il y aura... [Lire la suite]

lundi 18 mai 2015

L'INHABITABLE

L'inhabitable : la mer dépotoir, les côté hérissées de fil de fer barbelé, la terre pelée, la terre charnier, les monceaux de carcasses, les fleuves bourbiers, les villes nauséabondesL'inhabitable : l'architecture du mépris et de la frime, la gloriole médiocre des tours et des buildings, les milliers de cagibis entassés les uns au-dessus des autres, l'esbroufe chiche des sièges sociauxL'inhabitable : l'étriqué, l'irrespirable, le petit, le mesquin, le rétréci, le calculé au plus justeL'inhabitable : le parqué, l'interdit, l'encagé, le... [Lire la suite]
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mardi 18 septembre 2012

VIOLENTE VIE...EXTRAIT

Des mots ? – Crainte de choquer on ne parle pas de la fatigue qui habite le corps on ne parle pas de la mésentente avec un ami du regard illisible du chat du goût étrange d’une épice On ne parle pas non plus d’un grand amour. On découpe au cutter un cache pour paroles qu’on promène, invisibles, dans la ville pendant qu’on salue, sourit, se félicite du beau temps. . MARIE-CLAIRE BANCQUART . Oeuvre Mario Sanchez Nevado  
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mardi 28 août 2012

INTERDIT CET AMOUR

Interdit cet amour, ô femme aimée, ; Douce l’onde des cheveux et des fleurs. Destin accompli, mystère — tes voies Je ne les sonderai pas Ô bien-aimée ! chemin de croix. J’étais nu et tu m’as revêtu De tes cheveux, une averse ! Et du flot de tes larmes Je ne compterai pas les pièces dépensées pour l’huile et le parfum,  J’étais nu et tu m’as revêtu De la vague de ton corps, tel un mur. De mes doigts je frôlerai ta nudité Douce comme l’onde, fraîche comme l’air, J’étais droit et tu m’as incliné, Dans mon linceul... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:46 - Commentaires [0] - Permalien [#]
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