vendredi 23 novembre 2012

INTRODUCTION AU LARGE

«Hors de ce qui meurt, je ne puis voir de beauté, mais que peut-elle être sinon l'intuition chancelante, renaissante, que le jour ne s'achève pas avec ce qui l'achève ?». (...) "... l'essor ou le plein vent, l'essor ou notre part d'enfance, lucide, aussi frais que la neige ou le lilas, éveille la poussière en s'adressant à ce qui passe pour l'invisible et les paroles sont les siennes quand se dénoue l'orgueil de nous prétendre seuls, de dire adieu." (...) .   PIERRE DHAINAUT . Oeuvre Mohamed Jaamati  
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mercredi 19 septembre 2012

AGNES SCHNELL

Tant de choses alanguies tant de vagues à rebours de somnolences à contretemps. Déjà le froid cerne l’ombre allongée l’odeur humide les voix de l’automne si proche. Les rêves moutonnement les pensées se froissent on recherche l’étonnement l’osmose avec le dedans un peu négligée durant l’estive. On a émigré on est en marge au bord du vide en contradiction avec tout avec soi. On a changé de silence on se promène dans la mort non celle des êtres mais celle qui ocre et rouille l’invisible. Fenêtres closes sur l’aube fragile un cri... [Lire la suite]
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vendredi 7 septembre 2012

ETOILES DE TERRE...Extrait

Que ce soit sur des chemins de terre, des chemins de feuilles, des chemins de ronces, que ce soit sur un toucher de mousse, sur un pli d'écorce ou dans l'entière forêt, que ce soit à l'orée de ma fatigue ou aux confins des premiers orages, c'est vers toi que m'entraînent mes pas, que le regard se noircit pour te reconnaître ainsi dans ton vaste monde, encore souverain et railleur, toi mon extravagant arpenteur, coloriste à tes heures de mépris et d'ardeur, mimant mille fois pour le passant chimérique, ta désinvolture et ta mort, toi... [Lire la suite]
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dimanche 19 décembre 2010

SOUS LE PAS...Extrait

Ellese glisse entre aller et arrêtertraverse à présent ici même en diagonalelentementle cœur de l’homme le cœur de l’homme est vaste et plein d’étoiles.Sentier sec et bombé air léger sous les jeunes arbres champ paisibleherbe calmelac bandé de bleu sous l’éther et moi par là, et dedans la terre regard perdu vers l’invisible semblable à la lumière de la lampe s’arrachant à sa flammeNouveau ciel.LIONEL  ANDRE.
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mardi 7 décembre 2010

CE QUE JE VEUX DIRE, C'EST LE POEME QUI ME L'APPREND

Le chant ne souffle qu’au-dessus de l’abîme. Là où l’espace, le seul espace à la pierre ne peut dire la distance ou la proximité qui les fait être ensemble. Là où la douleur, la seule douleur à l’absence ne peut dire la distance et la proximité qui les fait dériver étrangères. Le chant ne s’élève qu’au-dessus de l’absence. L’espace initial n’existe qu’en creux pareil à ce qui manque à ce qui est redonné pourtant par une blessure. Le regard témoigne pour l’invisible : il souligne, il... [Lire la suite]
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mercredi 24 novembre 2010

L'ARBRE DE VIE...Extrait

Faut-il dire que l'homme est né pour extrairedes yeux fermés de la matière un invisible regard?Faut-il dire que l'homme est destiné à ouvrirles yeux fermés du monde?Comme le monde à ouvrir les yeux fermés de l'homme?L'homme ne peut ouvrir les yeux sans que s'animent les énergies du mondecomme le regard du monde ne peut naître sans que s'éveille l'arrière-regard de l'homme.où est le Fléau de la Balance?le centre de l'homme et le centre du mondene font qu'Un..MICHEL  CAMUS.Œuvre René Magritte
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mardi 23 novembre 2010

BEAUTE DU TRANSVISIBLE

Pour notre âme, les hommes sont des cristaux :                            ils sont la nature transparente.                                                     Novalis.La poésie est transparence de l'invisible. Elle est dans la recherche charnelle de la transparence aux... [Lire la suite]
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mercredi 10 novembre 2010

SONNET LIMINAIRE

Loin de la joie du fruit possiblece vague à l'âme s'oblitèreévasion du doigt sensibleou le berceau de ton mystèreO lente foi dans l'invisiblepierres muettes sous la terrecomme le cœur de l'invisiblederrière un sein qui veut se taireL'ère des êtres se déchireet le jasmin de l'œil s'étirec'est la saison des elléboresLa nuit pressent la fleur qui veilleloin des tentures de merveillessaisir ce qui n'est pas encore. . ROGER  ARNOULD  RIVIERE .
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