samedi 26 août 2017

POEMES MORTELS...Extrait

Ces joies qui sont comme des douleurs N’en parlons plus laissons ce monde mort écouler ses ruisseaux De sang jusqu’à la mer Laissons la nuit monter et pénétrer le ciel De fulgurante nuit Monde obscur et maudit dont le poids me soulève Je vous charge des peurs, je vous charge des maux Et du feu qui me ronge Et je reste un vaincu au bord de ce présent Fatal et dépouillé de gloire et de révolte. Je meurs lentement de vivre entre moi-même Et la malédiction de ces jours inutiles.   . . .   JACQUES PREVEL .   . ... [Lire la suite]

jeudi 4 juin 2015

POEMES POUR TOUTE MEMOIRE...Extrait

Dans le temps dans la nuitJe te parleraiDans le temps dans la nuit je pourrai répondre à voix basseLe seul moment que la vie m'a voléDans le temps dans la nuit je retrouverai ton visageEt la forme de mon visageJe te parlerai dans le temps je te parlerai dans la nuitJ'écarterai enfin l'affreuse douleur de mon silenceJ'écarterai enfin les jours mortelsJe te parlerai hors du temps je te parlerai dans la nuitJ'effacerai les traces amères de l'attenteJ'effacerai le traces amères de l'oubliDans mes deux mains ouvertes je prendrai ton... [Lire la suite]
mardi 26 août 2014

POEMES MORTELS...Extrait

Ces joies qui sont comme des douleurs N’en parlons plus laissons ce monde mort écouler ses ruisseaux De sang jusqu’à la mer Laissons la nuit monter et pénétrer le ciel De fulgurante nuit Monde obscur et maudit dont le poids me soulève Je vous charge des peurs, je vous charge des maux Et du feu qui me ronge Et je reste un vaincu au bord de ce présent Fatal et dépouillé de gloire et de révolte. Je meurs lentement de vivre entre moi-même Et la malédiction de ces jours inutiles.   .   JACQUES PREVEL   .   ... [Lire la suite]
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jeudi 2 janvier 2014

DE COLERE ET DE HAINE

Merci à Sylvie Ce que je peux dire C’est que j’ai vécu sans rien comprendre C’est que j’ai vécu sans rien chercher Et qui m’a poussé jusqu’à l’extrême mesure Jusqu’à l’extrême dénuement C’est en moi je ne sais quelle force Comme un rire qui transparaîtrait dans un visage tourmenté Quand on a vu toutes les choses se perdre et mourir Et quand on est mort comme elles de les avoir aimées Le vent les feuilles la pluie le froid et l’amour qui leur donnait une mémoire Je ne pourrai plus jamais sans doute me souvenir Car je suis passé... [Lire la suite]
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lundi 18 mars 2013

POEMES MORTELS...Extrait

 Enfant je me suis étonnéDe me retrouver en moi-mêmeD’être un parmi les autresEt de n’être que moi pourtant.Plus tard je me suis rencontréje me suis rencontré comme quelqu’un qu’on croyait mortEt qui revient un jour vous raconter sa vieEt ce mort en moi-même m’a légué son passéje suis devenu un inconnu pour moiVivant à travers luiChargé de son message irréel et pesant.Et la Peur est venueDe mon exil et de ce vide autour de moiDu son de mes paroles qui n’atteignaient personneEt de mon amitié incomprise et laisséeJ’ai compté ceux... [Lire la suite]
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mardi 4 décembre 2012

1993- EN COMPAGNIE D'ANTONIN ARTAUD

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lundi 19 novembre 2012

AILES DE PIERRE...

Des ailes de pierre Et des oiseaux de chair brisant ces formes sacrilèges Pétrifiées sous le ciel en marche Le ciel décoloré comme ta mémoire Le ciel qui sait pleurer et rire comme tes yeux Et l'espoir insensé montant en tourbillon Comme ces oiseaux brisant le vol de leur désir Et ma vie est suspendue dans le silence De ces ailes de pierre immobiles Déchiquetant ta face qui me reflète L'espoir de pénétrer ta vie et de mourir Comme ces oiseaux brisant le vol de leur désir.   . .   JACQUES PREVEL   .  . ... [Lire la suite]
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lundi 19 novembre 2012

JACQUES PREVEL

Je ne connais du monde que la réalité des pierres pour les avoir reçues à toute volée à la face. Je ne les ai pas rejetées après qu'elles retombèrent à mes pieds avec un bruit sans écho. Mais je les garde avec la terre qui leur servit d'empreinte. Je les garde comme une gangue arrachée après une lutte sans merci. Elles contiennent je le sais ma seule et véritable puissance. À travers leur opacité sanglante, le monde me fut révélé, et je n'aurais jamais reçu le don sans leur arête sur ma chair.À travers leur opacité je sais que le... [Lire la suite]
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