
L’heure est dite d’abois dans les arrière-cours Et de guenilles en sanglots sur les cordes du jour Par le travers des lampes nues dans l’ombre noire Ô reflet malingre d’un vieil été mémoire D’un soleil en cendres sous les mains dans la nuit Passé l’orgue de Barbarie où le temps bruit Le malaise d’un chien la valise d’une âme Emplie d’herbe lointaine et de cheveux de femme Accoudé sur la table le ciel venu m’aider À compter recompter feuilles mortes accoudé Sur la table tremblante au fond d’auberges vides Avec autour de moi pas mal de...
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