
Je me souviens des bouquets de jonquilles serrées en une grosse tête jaune des tabounas dans des paniers d’osier sur le trottoir et des œufs durs pour les accompagner de la baie largement ouverte et la seule violence était celle de la lumière derrière la brume de l’avenue de fleurs sous le tournoiement bruyant des martinets du pavillon sur pilotis au bord de la plage des graines du marchand qui criait à la sortie du lycée, « Je suis là, j’ai besoin de sous » des arrivages inattendus de bananes du pétrole bleu dans le poêle au...
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