dimanche 4 novembre 2018

LORSQUE L'ENFANT PARAIT ...Extraits

Lorsque l'enfant paraît, le cercle de familleApplaudit à grands cris.Son doux regard qui brilleFait briller tous les yeux,Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,Se dérident soudain à voir l'enfant paraître,Innocent et joyeux. Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembreFasse autour d'un grand feu vacillant dans la chambreLes chaises se toucher,Quand l'enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.   ...   Vous êtes parmi nous la colombe de l'arche.Vos pieds tendres et purs n'ont point l'âge où l'on... [Lire la suite]
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mercredi 29 août 2018

LA COMBUSTION DE L'ANGE

Au détour d’un poème en marche vers le Rienj’ai rencontré Quelqu’unqui dans l’ombre me parle en silenceet qui est mon cheminconnaissant tout de moi depuis bien avant ma naissanceau point que je défaille soudainde surprise d’effroi et d’une étrange joiedevant cette Existence immense qui me tutoie.   .     MARC ALYN     .   Oeuvre Shmuel Ovadyahu  
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samedi 18 août 2018

TA JOYEUSE TENDRESSE

Ta joyeuse tendresse M’a troublé et surpris. À quoi bon les discours, Leur tristesse, Quand les yeux comme des bougies Brûlent en plein jour ?   Au beau milieu du jour … Et une larme reste – Souvenir de la rencontre – Suspendue au loin; Et les épaules qui tombent Sont relevés par la tendresse.   .     OSSIP MANDELSTAM     .   Oeuvre Goxwa Borg
dimanche 12 août 2018

SORTS / CONJUROS

Merci Cristina mia... Aimer, c'est être seulIrrémédiablementAu-delà des êtres et des choses.Parce qu'aucune grâce ne s'apparenteÀ cette joie qui rend l'intelligenceL'incertitude du passage des vies.Ce n'est pas posséder,C'est, au contraire,Tout abandonner,Retour à la pauvreté primordiale,Être nu comme devant Dieu,Sans autre richesseQu'un chantEntre les lèvres pensifs.   .     Amar es estar solo irremediablementemás allá de los seres y las cosas. Porque ninguna gracia se asemeja a esa dicha que... [Lire la suite]
vendredi 27 juillet 2018

ALDA MERINI...Extrait

Puis faites l'amour.Pas de sexe, juste de l'amour.C'est ce que je veux dire.Les baisers lents sur la bouche,Sur le cou,Sur le ventre,Sur le dos,Les morsures sur les lèvres,Les mains tressées,Et les yeux dans les yeux.Je veux dire des câlins si serrés.Pour devenir une seule chose,Des corps piégés et des âmes en collision,Caresses sur les rayures,Des vêtements enlevés avec les peurs,Bisous sur les faiblesses,Sur les signes d'une vieQue jusqu'à ce momentC'était un peu fané.Je veux dire des doigts sur les corps,Créer des... [Lire la suite]
mardi 3 juillet 2018

DEVANCE TOUT ADIEU

La musique m'avertissait - ce pouvait être Bach ou Mozart, Rachmaninov - que tout était achevé déjà, qu'il y avait un royaume au plus profond de tout homme, infiniment lointain, car alors le lointain et le proche perdaient toute signification, un royaume, une terre que l'on pouvait habiter dans la douleur et dans la joie, au désert comme dans l'amitié, la paix souveraine y régnait. Et peut-être n'avait-il rien à voir ce fragile royaume qui semblait tenir à l'envol d'une fugue, au cri d'un hautbois - ou bien ce pouvait être une surface... [Lire la suite]
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lundi 11 juin 2018

ENCRUCIJADA / CARREFOUR

¡ Oh, qué dolor el tenerversos en la lejaníade la pasión, y el cerebrotodo manchado de tinta !¡ Oh, qué dolor no tenerla fantástica camisadel hombre feliz : la piel,alfombra de sol, curtida !(Alrededor de mis ojosbandadas de letras giran.)¡ Oh, qué dolor el dolorantiguo de la poesía,este dolor pegajosotan lejos del agua limpia !¡ Oh dolor de lamentarsepor sorber la vena lírica !¡ Oh dolor de fuenteciega y molino sin harina !¡ Oh, qué dolor no tenerdolor y pasar la vidasobre la hierba incolorade la vereda indecisa !¡ Oh el más profundo... [Lire la suite]
lundi 28 mai 2018

LETTRE A POISSON D'OR...Extrait

"Là est le domaine des accrocs, des coutures, tout ce qu'il faut recouvrir, oublier. Aimer, c'est ne plus être dans le monde où l'on attendait l'amour. Mais aussi se désigner à l'animosité de ceux qui incarnent la vie normale. Je veux, à force de vous aimer, vous enseigner une façon d'être que le autres ne peuvent comprendre : elle les condamne. Faites attention à ceci : un blessé, un malade, un infirme, il est reposant pour l'esprit de le définir comme un malheureux. L'idée de son bonheur est insupportable à une conscience normale.... [Lire la suite]
samedi 5 mai 2018

JEAN LAVOUE...Extrait

Si le silence t’échappe,Echappe-toi avec lui !Suis le premier oiseau,Ecoute bien son chant :Comme il résonne en toiD’un amour infini. Si le froid t’engourditChausse-toi de courage,Mets tes pas dans la neigeSuis des chemins de gel,Eprouve leur douceurApprivoise leurs cris. Quand le jour t’appauvrit,Quand la nuit te précède,Que tu ne sais plus l’heureNi l’instant de ta perte,Pose là tes désirsTes armes et tes combats.Sors des ombres têtues,Prends la voie souveraineQui n’a pour seules lumièresQue d’épouser tes pas. Si ton cœur te... [Lire la suite]
mardi 10 avril 2018

LE CHANT DE LA FOLIE SAUVAGE

Nos mains rejointes rassemblées devant le soleil d’ombre du cœur  étroit devant l’aurore obscure d’insomnie ô belle éveillée vive de la muette mort poursuivrons-nous enfin l’élan du psaume ailé de joie le chant de la folie sauvage ! A mi-chemin du lac ensommeillé de noire ivresse et de la grande neige d’esprit clair est-il resté là-bas qui tremble de pluviers et d’anémones dans son rêve ainsi qu’une lisière âgées de vieux sapins sur le suspens d’abîme et de silence ! Et ce seront d’abord les branches les plus lourdes et parées... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:47 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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