jeudi 9 octobre 2008

EL MAR EN PERSONA

He aquí el mar alzado en un abrir y cerrar de ojos de pastorhe aquí el mar sin sueño como un gran miedo de tréboles en flory en postura de tierra sumisa al parecerYa se van con sus lanas de evidencia su nube y su laborA la sombra de un olmo nunca hay tiempo que perder Crédula exquisita la oscuridad sale a mi encuentroMi frente abriga la corteza del pan que llevo adentrocortado a pico sobre un pájaro inseguro Y así me alejo bajo la acción del pianoque me cose a las planta precursoras del marUn ciervo de otoño baja a beber la luna... [Lire la suite]
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jeudi 9 octobre 2008

LA MER EN PERSONNE

Voici la mer levée dans un clin d’oeil de bergervoici la mer sans sommeil comme une grande peur de trèfles en fleuret en position de terre apparemment soumiseIls partent déjà avec leurs laines d’évidence leur nuage et leur labeurÀ l’ombre d’un orme il n’y a jamais de temps à perdre Crédule exquise l’obscurité vient à ma rencontreMon front abrite la croûte de pain que je porte en moitombé à pic sur un oiseau hésitant Et je m’éloigne ainsi sous l’effet du pianoqui me coud aux plantes annonçant la merUn cerf d’automne... [Lire la suite]
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mardi 7 octobre 2008

RAZÓN

Sucesión de sonidos elocuentes movidos a resplandor, poema es estoy estoy estoY esto que llega a mí en calidad de inocencia hoy, que existeporque existoy porque el mundo existey porque los tres podemos dejar correctamente de existir . JUAN  LARREA .
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mardi 7 octobre 2008

RAISON

Suite de sons éloquents mus à scintillement, un poème est celaet celaet celaEt cela qui me parvient en tant qu’innocence aujourd’hui,qui existeparce que j’existeet parce que le monde existeet parce que tous les trois nous pouvons cesser correctement d’exister . JUAN  LARREA .
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mardi 7 octobre 2008

JUAN LARREA...en Français

      Dans le jardin de Fray Luis Rêve-moi rêve-moi en hâte étoile de terrecultivée par mes paupières prends-moi par mes anses d’ombreaffole-moi d’ailes de marbre en feu étoile étoile parmi mes cendres Pouvoir pouvoir enfin trouver dans mon vertige la statued’un soir de soleil les gestes à fleur d’eaules yeux à fleur d’hiver Toi qui, dans l’alcôve du vent, veillesl’innocence de dépendre de la beauté fugitivequi se trahit dans l’ardeur des feuilles tournées vers le cœur le plus    ... [Lire la suite]
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mardi 7 octobre 2008

ESPINAS CUANDO NIEVA

      En el huerto de Fray Luis Suéñame suéñame aprisa estrella de tierracultivada por mis párpados cógeme por mis asas de sombraalócame de alas de mármol ardiendo estrella estrella entre mis cenizas Poder poder al fin hallar en mi vértigo la estatuade un héroe de sol con los pies a flor de agualos ojos a flor de invierno Tú que en la alcoba del viento estás velandola inocencia de depender de la hermosura volanderaque se traiciona en el ardor con que las hojas se vuelven hacia el pecho más débil... [Lire la suite]
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