mardi 19 juillet 2022

FLUCTUATIONS....Extrait

...   Ferme le poings Concentre ta colère contre la déchirure et contre l'incendie, les tumultes voraces et la blessure d'exister   .   Même le soleil est souillé Le malheur rase les villes et les forêts Ne contiens plus ta rage Ferme les poings pour des combats sans fin   .   Tends l'oreille aux voix multiples du sang du sel et de la solitude, aux larmes des enfants lorsque le ciel explose, corps de chiffons abandonnés, inertes, pauvre motspour ne pas crier Ecoute les gémissements ... [Lire la suite]

mardi 7 juin 2022

10 000 ème message .... ! DE SANG ET DE LUMIERE...Extrait

  Je tiens à remercier les lecteurs, les écrivains , les poètes pour le soutien et l'intérêt porté à ce blog qui atteint aujourd'hui son 10 000 ème message...Et ce , après 14 ans de présence auprès de tous... . . . « Je veux une poésie du monde, qui voyage, prenne des trains, des avions, plonge dans des villes chaudes, des labyrinthes de ruelles. Une poésie moite et serrée comme la vie de l’immense majorité des hommes. Je veux une poésie qui connaisse le ventre de Palerme, Port au Prince et Beyrouth, ces villes qui ont... [Lire la suite]
mardi 14 avril 2020

L'ETE...Extrait

"Notre tâche d'homme est de trouver les quelques formules qui apaiseront l'angoisse infinie des âmes libres. Nous avons à recoudre ce qui est déchiré, à rendre la justice imaginable dans un monde si évidemment injuste, le bonheur significatif pour des peuples empoisonnés par le malheur du siècle. Naturellement, c'est une tâche surhumaine. Mais on appelle surhumaines les tâches que les hommes mettent longtemps à accomplir, voilà tout" .   .     ALBERT CAMUS Les Amandiers, L’Été, 1954     . ... [Lire la suite]
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lundi 11 juin 2018

ENCRUCIJADA / CARREFOUR

¡ Oh, qué dolor el tenerversos en la lejaníade la pasión, y el cerebrotodo manchado de tinta !¡ Oh, qué dolor no tenerla fantástica camisadel hombre feliz : la piel,alfombra de sol, curtida !(Alrededor de mis ojosbandadas de letras giran.)¡ Oh, qué dolor el dolorantiguo de la poesía,este dolor pegajosotan lejos del agua limpia !¡ Oh dolor de lamentarsepor sorber la vena lírica !¡ Oh dolor de fuenteciega y molino sin harina !¡ Oh, qué dolor no tenerdolor y pasar la vidasobre la hierba incolorade la vereda indecisa !¡ Oh el más profundo... [Lire la suite]
lundi 30 janvier 2017

ÉQUATEUR ABSOLU

Brûlante ligne froide Comment fait le soleil pour apaiser les îles ? Je suis ici avec mes deux mains inutiles Cherchant une évidence aveugle dans le blanc La Terre est bleue comme une orange et point d’orange L’espace autour de nous définit le marteau CASSER Derrière il y a le temps des fluidités Et sous l’arbre ainsi que fourche de la femme Il y a la pulsation et le malheur du sang Brûlante ligne froide Dans le jardin de la concentration L’homme et la femme et les étrangetés du monde Elle est peut-être... [Lire la suite]
mercredi 31 août 2016

L'EXIL ET LE DESARROI - Hommage

J'ai vu et, j'ai lentement traversé le dérisoire lieu du retour. traversé la cour où nulle herbe ne pousse où nulle parole ne parvient où nulle offrande n'existe. Ainsi j'ai poussé la porte du lieu, et ma gorge s'est gonflée de colère, haine, désespoir. J'ai poussé la porte du lieu, et, j'ai vu L'agneau mort. Celui dont j'aurais pu être le gardien coutumier pour notre bonheur. Innocence. J'ai poussé la porte du lieu et, quelque chose s'est brisé en moi. Comme une larme. Ou, un plaisir. Désanimé. J'ai poussé la porte du lieu, et,... [Lire la suite]

mercredi 24 août 2016

QUE PESE UN MOT ?

Que pèse un motContre l’abîme d’un cri révulsé,Traqué sous un déluge de fer ?Que pèse un motContre l’hallali des balles sifflantes,La chape de malheur d’un ciel bourdonnant ?Que pèse un motContre le crime et le sang,Les yeux cavés des innocents ?Que pèse un motDans la balance de l’oubliQuand la terre a reverdiSur les corps à peine refroidis ?Que pèse un motQuand Dieu ne fait plus le poids,Quand Dieu lui-même a perdu la foi ?   . JACQUES ROLLAND .   Oeuvre Guy Denning    
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jeudi 30 juin 2016

L’ÉCRITURE DU DÉSASTRE...Extrait

« Si Autrui n’est pas mon ennemi (comme il l’est parfois chez Hegel – mais un ennemi bienveillant – et surtout chez Sartre dans sa première philosophie), comment peut-il devenir celui qui m’arrache à mon identité et dont la pression en quelque sorte de position – celle du prochain – me blesse, me fatigue, me poursuit en me tourmentant de telle sorte que moi sans moi je devienne responsable de ce tourment, de cette lassitude qui me destitue, la responsabilité étant l’extrême du subissement : ce de quoi il me faut répondre, alors que je... [Lire la suite]
mardi 7 juin 2016

SINGULIER, JE LE SUIS PAR DEFAILLANCE

La terre est fourbue de catastrophes, de famines, de guerres, de dominations très injustes, de mœurs sanguinaires, de répressions injustifiées, d’atrocités sans noms, et de quelques autres acraties belliqueuses.      Des moments de grandes lassitudes augmentent ma générosité à l’égard du vide. Des moments où je caresse l’idée affreuse de l’anonymat de mes propres souffles. Des tempos où tout n’est pas rose et où la joie a du souci à se faire.      Tout est surfait dans ce monde en panique.... [Lire la suite]
jeudi 10 décembre 2015

EUX

Eux Que savent-ils des transparences du dire de la lumière qui fulgure de la vie forgée des mains que savent-ils des flèches d’espérance des vertiges du don des creusets chaleureux qu’en savent-ils ceux qui ferment les portes et scellent les barreaux ceux qui dévient les sources et noient les étincelles ceux qui ordonnent les tiroirs et crachent sur les arcs-en-ciel ceux qui ternissent le cristal et poignardent le vent sauront-ils jamais ?   .   MICHEL NORGUIN   .   Oeuvre Eduardo Argüelles   ... [Lire la suite]
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