
Du vieux jardin dont l'amitié t'a bien reçu,Entends garçons et nids qui sifflent dans les haies,Amoureux las de tant d'étapes et de plaies,Schumann, soldat songeur que la guerre a déçu. La brise heureuse imprègne, où passent des colombes,De l'odeur du jasmin l'ombre du grand noyer,L'enfant lit l'avenir aux flammes du foyer,Le nuage ou le vent parle à ton cœur des tombes. Jadis tes pleurs coulaient aux cris du carnavalOu mêlaient leur douceur à l'amère victoireDont l'élan fou frémit encor dans ta mémoire;Tu peux pleurer sans...
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