
Tout est si permanent
Tout semble volubile
C’est à peine si l’on pressent
Sur le Sillon évanescent
L’oisellement bleu de la ville
Ô que personne ne gémisse
Ô que nulle âme ne périsse
À moins de mille années d’ici
Que sur le front de marée glisse
À la manière d’un calice
Un fier haleur aux yeux d’oubli
Voici le ferry de Portsmouth
Qui s’éloigne sur ses feutrines
Avec son front d’amareyeur
Et son giron de popeline
Voici le ferry de Portsmouth
Tel un mirage aux yeux de bruine
Ô que personne ne flétrisse
Ô que...
[Lire la suite]