Pivoines cœurs jaillis jetés Dans les désordres de leur joie Ce matin ils sont tous à moi Tous à toi rouges dédiés Boules de neige de ferveur Brûlots de soie dans la tenture Époustouflée de la verdure Mots rouges La page en a peur Laisse-moi glaner silencieuse Cette folle explosion de fleurs Ces mots déchiquetés à leur Feu te diront – Je suis heureuse Pivoines gavées – trop de vie Et vite épuisées – trop d’amour Époumonnées dans le grand jour Célébrantes de la folie Pivoines goulues d’émerveillement
affamées de grandeur ... [Lire la suite]
Sa force était sa souffrance Ou l’inverse Qu’en sait-on ? Fil de joie fil de coton Brodeuse aux doigts de silence Et tout un ciel à remplir Blanc de nuage bleu reine Fil de coton fil de haine Un ciel à n’en plus finir Toute une vie pointilleuse Il faut que ce soit parfait Sinon dieu le déferait Ton long travail d’amoureuse
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MAXIMINE
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Oeuvre Auguste Leroux