
Le tyran a posé devant lui ses mains nues et, seul devant ces mains étrangères, ces Mères presque exsangues sur le drap pourpre des nations, seul contre ces ménades pâles de l’histoire dont l’ombre lacère sans trêve l’univers, il fixe leur blancheur funèbre dans les âges il sent la nuit grandir derrière elles, le sang les soulever jusqu’au regard de dieu qui juge ! Les siècles neigeront en vain sur ces déserts et le sang vainement saturera leur poudre, ils sont blancs jusqu’au sang même dont ils sont teints et nus, jusqu’à la...
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