mercredi 29 août 2018

BABIL DU SONGER...Extrait

Un oiseau passe éclair de plumesDans le courrier du crépusculeVa vole et dis-leur ! Dis leur que tu viens d’un paysFormé dans une poignée de mainsUn pays simple comme bonjourOù les nuits chantentPour conjurer la peur des lendemains Dis-leurQue nous sommes une bouchéeRépartie sur sept îlesComme les sept couleurs de la semaineMais que jamais ne vientLe dimanche de nous-mêmes Dis leur que les maréesOuvrent la serrure de nos mémoiresQue parfois le passé soufflePour attiser nos flammesCar un peuple qui oublieNe connaît plus la couleur... [Lire la suite]

dimanche 16 juillet 2017

L'ÎLE DU COMMENCEMENT

ma nuit s'achève sur un fil de soie esprit éperdu fais tournoyer l'aurore mon verre est rempli de merveille messager des horizons solitaires l'oiseau fidèle à la veillée de l'amour porte ma raison à la main avisée dis seulement la fièvre du vers et l'alphabet de l'éveil des sens déclame la sueur des cieux émus reviens-moi au minuit des lumières procure la supplique du regard sur mon poitrail dépose son solfège à la mémoire de mon futur songe je transcrirai mon offrande à la sultane mon œuvre sera l’île du commencement  ... [Lire la suite]
vendredi 27 janvier 2017

A L'IMAGE DE L'HOMME...Extrait

Où va le mouvement ?où se trouve la paixuniverselle des choses ?                                 Messager,un clair-obscur de règle divineet de mystèreen répand un peu.                               À son heureil sort du contre-jourdu côté de la meret de l’embouchure, volantau ras de l’eau –ainsi remonte le fleuve ... [Lire la suite]
dimanche 29 mai 2016

PIERRE-ALBERT JOURDAN...Extrait

Tremblement du matin. Souffle si léger qu'on le dirait messager. Feuillages caressés sans bruit. Douce toilette. Simple messager, porteur de baume, de la liqueur de vie. Messager qui efface les murailles, ne laisse qu'une façade. Qui te laisse cette façade, que tu l'effaces, que tu rejoignes ce messager. Pas besoin de gaspiller tes forces. Comment dire ? C'est un travail d'esprit à esprit, d'éliminations successives. Le messager est immobile, il te voit nommer les distances mais que pourrait-il savoir de l'éloignement,... [Lire la suite]
dimanche 22 février 2015

UNE COLOMBE, UNE AUTRE...Extrait

Ô grand songe vous traversezdans votre régate nocturnel'écume & la rumeurdu tumulte des hommesvous glissez entre les étoilessur le soyeux tissu de l'ombreunique intense égal effortÉnergie d'un peuple d'ailesroyaume est votre mouvementun léger royaume invisibledans sa rythmique souveraineson innocente trajectoireoh si docile  la lumièreà sa douce légalitéoiseaux de mer dans le sillage- mouettes qu'on prendrait pour l'âmedu lieu qui garde nos soleils -vous essayez de nous rejoindretexte ou destin lisible encorederrière un écran... [Lire la suite]
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lundi 21 octobre 2013

GEOFFREY ORYEMA

.     .   Photographies Cristian Ortoli
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lundi 2 avril 2012

ET NEANMOINS...Extrait

Travaillant au jardin, je vois soudain, à deux pas, un rouge-gorge ; on dirait qu'il veut vous parler, au moins vous tenir compagnie : minuscule piéton, victime toute désignée des chats. Comment montrer la couleur de sa gorge ? Couleur moins proche du rose, ou du pourpre, ou du rouge sang, que du rouge brique ; si ce mot n'évoquait une idée de mur, de pierre, même, un bruit de pierre cassante, qu'il faut oublier au profit de ce qu'il évoquerait aussi de feu apprivoisé, de reflet du feu ; couleur que l'on dirait comme amicale,... [Lire la suite]
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mardi 27 septembre 2011

AU PIED DE LA MONTAGNE

Au pied de la montagne, mille chemins. Gravir. Et tu escalades, mais quel chemin prendre ?  La brume se lève, des voies apparaissent.  Plus tu montes, plus les chemins se ressemblent.  Les voies sont les mêmes, les voix se rassemblent.  - Lavé, tu traverses les nuages, trempé. Toujours tu grimpes et le ciel est encore bleu.  Le ciel est noir, - la lumière brûle les yeux. Tu es diamant, tu es poussière, le temps vole.  Il ne reste rien qu’un silence.  - Vent d’amour.  Une plume... [Lire la suite]
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dimanche 8 mai 2011

EN ETAT DE POESIE...Extrait

Seuls les oiseaux confiants de l’enfance peuventaider un homme en exil à voyager jusqu’auxpremières années de sa vie. Ce matin d'aoûtle sûr radar d'un colibri guide mon sangdans l'espace le plus secret d'un amandieroù je découvre enfin la rage et l'art de vivretout près de l'ordre esthétique des grands arbres. . RENE DEPESTRE . Oeuvre Albott Bonhomme  
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