mardi 20 septembre 2016

TOUSSAINT MEDINE SHANGÔ...Extrait

Je me vois sous l’or vert De hauts micocouliers enivrés d’un Murmure: Quel oiseau de désir aux paupières scellées Gémit vers les faîtes graciles Fléchis par une brise où l’âme du jasmin Se livre à l’âme qui se grise D’un léger et profond plaisir ? Nulle fièvre, nulle mesure, Nulle faille ici, nul miroir Où se reflète un œil duplice L’infini qui me tait son nom, de son odeur Illumine ma transparence.   .   TOUSSAINT MEDINE SHANGÔ   .