
Voici, me levant ce matin, ce que je vois quand je regarde la mer :
le cortège de tous ceux qui saventqu’on s’en va plus vite qu’il n’est temps de le remarquer
la foule immense de tous ceux qui ne voulaient pasmourir de travaillerpuisqu’on a bien assez à fairede vivre pour mourir
la grande marée des indifférentscalfeutrés dans leur cabaneen attendant que passele temps des maudits
le déferlement des coléreuxqui n’en pouvant plusde se faire taper dessusse levèrent à leur touret sans tapersur ceux...
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