dimanche 10 octobre 2021

NAUFRAGE - ABDEL WAHAB YOUSIF

Quelle tragédie! Encore un poète en danger qui, fuyant les tueries soudanaises, n'a pas fait le choix d'être subventionné par un état occidental ripoux au nom de la démocratie dévoyée. Contrairement à ces traîtres honorés aujourd'hui dans leurs pays d'accueil (notamment en France), comme de rares poètes chinois pris en charge par des services secrets étrangers par le biais d'ONG missionnées, ou comme certains poètes Syriens opportunistes, ayant collaboré avec l'arabie saoudite, le qatar et consorts qui financent le... [Lire la suite]

lundi 22 juin 2020

TRISTAN CABRAL...HOMMAGE

les nuits d’été ferment si malqu’il suffirait que l’on se taisepour que nos mains soudainse remplissent d’étoiles... Tristan Cabral   .     À Tristan,       C'était un homme tendresse, une blessure, une déchirure,   le fils de l'absolu respect de la vie et d'une mémoire meurtrie. C'était cet enfant blessé au point zéro de sa jeunesse, écrasé par la folle croyance en ce possible-impossible qui avait écorné ses hiers et plus loin que la vie broyait les devenirs. C'était un homme frère... [Lire la suite]
mercredi 13 juin 2018

TOTEMS D'AILLEURS...Extrait

  ... sourdement sous la vagueet l’écho diluviencomme la peur ancestralele naufrage d’un mondequi nous glaviote sur la toilequelques ris dans le cœursous les grains la tourmentele dépit de gerber au gré des entourloupesà la cape au bord du videque l’accalmie revienne ...   .     ALAIN JEGOU     .
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lundi 23 octobre 2017

IL Y A DES JOURS COMME CA

... On attend le frissonà nos pulsations agrippéou terré plus loinquand la paroleéchappe.On attend le soufflele balbutiementla note perduela voix vagabondant Il y a des jourscomme çaoù rien ne vient.On attend le poèmele chant puren équilibreentre deux mondes.On attend le silencel’écriture du silenceou son illusion.On aimerait être prochede l'immense.La rage au cœuron attend l’espace étroit.Un rythme alterneforce à s’immobiliserà dériverancrage ratéentre les racines et la terregriffures au-dedansharpon de colèrerouge tapageur... [Lire la suite]
dimanche 10 septembre 2017

MEMOIRES SANS VISAGES & AUTRES TEXTES...extrait

J’ai les yeux hagards d’avoir trop regardé les soleils tristes des déserts Et j’ai roulé dans une détresse de chardons Le port, je le refuse Si j’ai mené les barques noires sous la lune, c’était par pur délire de naufrage Rien n’a sombré, que moi-même, et ce centre brûlant du vide, sphère de vent, géologie morbide J’ai les stigmates de l’absence, je me cherche dans les varechs, dans les cactus, les ammonites et le gypse Quel geste me rendra le jeu de vivre parmi les coquelicots fragiles Et les rires ?   .     ... [Lire la suite]
dimanche 12 mars 2017

VIVANTE PIERRE FRICHES no 71...Extrait

Nuit de Sisyphe, sans halte, sans recours Il n’y a pas d’aurore éclatante et fragile Juste cette fatigue et l’habitude du naufrage Mais l’étincelle, la sauvage, la brusque, nous la portons en nous, malgré nous, plus tenace que les désastres Envole-toi, Sisyphe, Un feu déjà se prépare La nuit, la nuit éclatera comme une graine prête à de nouveaux départs   .   COLETTE GIBELIN   .     Photographie Laureos  

jeudi 9 mars 2017

LA BELLE SAISON

Je regarde d’ici les guerres fatiguées Les mots qui sont des mouches sur les vitres Prisonnières Le poids mort de la pesanteur sur la nuque et ce temps que l’on tue De peur De croiser son regard d’y voir le décompte A rebours et le va et vient qui finira Les mêmes boucles la même fin qui ramène le naufragé Toujours à la même vague quand le sol se dérobe Je pense à Diogène avec sa lampe qui cherchait un homme Quand j’écarte de mon chemin les humains en cherchant la lumière Pourquoi Est-il impossible d’être debout Sans retomber... [Lire la suite]
jeudi 14 juillet 2016

LE MAÎTRE DES NAUFRAGES

Je ne suis qu’une disparition au milieu de ces océans évaporés : pas un oiseau dans le ciel ! Pas un cavalier en ronde ! Ni l’ombre d’un seul tambourineur qui devancerait une armée de mendiants et laverait dans un bac de sable un poème désabusé. D’autres villes me résorberont que j’appellerai désert. Des villes inaccessibles pour qui veut comparer des civilisations grandies dans le complot et la guerre, où l’amour ne chasse pas la haine, où la haine n’explique jamais les maladies du corps et de l’esprit. Des villes sans arc de... [Lire la suite]
mercredi 6 mai 2015

TOTEMS D'AILLEURS...Extraits

...   Caillante d’espoir Et piètre devenir En souffrance Qu'est-ce qu'une vie Sinon gagner du temps Comme on souffle sur ses doigts Pour les garder du froid Quérir un peu de chaleur Pour se préserver du pire Et poursuivre vaille que vaille L'ineffable combat   .....   Sourdement sous la vague et l’écho diluvien comme la peur ancestrale le naufrage d’un monde qui nous glaviote sur la toile quelques ris dans le cœur sous les grains la tourmente le dépit de gerber au gré des entourloupes à la cape... [Lire la suite]
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vendredi 7 mars 2014

SUSPENS...Extrait

Îles du temps, de notre aire de temps,La quaternaire, où nous aurons fait escaleDans l’attente de notre île dernièreHéritiers de havres clés en mainSitôt émergés de la mer maternelleMangeant à la table des aïeux, dans leur faïenceOu leur porcelaine, dormant entre leurs drapsSous les images dont ils avaient meublé leur îleEt ces visages connus inconnus allumaientDes feux de mémoire, creusaient sous la merDes galeries où nous jouions et rêvionsDans l’oubli du naufrage lent de notre île   .   CLAIRE MALROUX   . ... [Lire la suite]
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