
Si seulement tu touchais mon cœur,si seulement tu posais ta bouche sur mon cœur,ta bouche fine, tes dents,si, telle une flèche rouge, tu posais ta languelà où mon cœur poussiéreux martèle,si tu soufflais dans mon cœur, près de la mer, en pleurs,on entendrait un bruit sombre, un roulement de train engourdi,un froissement d’eaux troubles,comme l’automne en feuilles,comme le sang,une explosion de flammes humides embrasant le ciel,le rêve d’un rêve, hanté de branches ou de pluies,ou de sirènes de port en deuil,si tu soufflais dans mon...
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