lundi 27 février 2023

PHILIPPE FORCIOLI...Extrait

Bonjour, . je t'écris parce que c'est matin, parce que c'est printemps qui vient, parce que c'est du vent dans mes veines et grande chance d'être vivant ; je t'écris parce que c'est tout vert, parce que c'est tout ouvert, parce que c'est tout blanc. je t'écris parce que la nudité et l'émerveillement ont eu raison des ténèbres et des calculs, je t'écris parce qu'un monde nouveau étire longuement ses bras blancs, parce que des signes apparaissent, parce que voici des amis qui se redressent et se regardent, et se... [Lire la suite]
Posté par emmila à 20:53 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

mercredi 1 juin 2022

QUAND MICHEL SERRES NOUS PARLE DE L'AMOUR - 14 Février 2010 -

  « Oui au désir, mais avec respect. Oui à la force, mais avec douceur. Oui au corps, mais avec esprit. Oui à la prise, mais avec l’offrande, avec le partage. Oui à l’altérité, mais il faut un accord. Oui à la différence, mais il faut l’harmonie. Autrement, c’est raté. Il faut donc avoir de la patience, accepter la longueur du travail que suppose l’approche de l’autre, qui est toujours très différent ou très différente. Être honnête, avoir de la probité, ne pas tricher, ne pas mentir. Être très attentif à l’autre. Se livrer au... [Lire la suite]
dimanche 18 juillet 2021

JE TE DONNE

Les fleurs à inventer les jouets d'une comèteLes raisons d'être fou la folie dans ta têteDes avions en allés vers tes désirs perdusEt moi comme un radar à leurs ailes penduDes embruns dans tes yeux et la mer dans ton ventreUn orgue dans ta voix chaque fois que je rentreDes chagrins en couleur riant à ton chevetLes lampes de mes yeux pour mieux les éclairer Les parfums de la nuit quand ils montent d'EspagneLes accessoires du dimanche sous ton pagneLes larmes de la joie quand elle est à genouxLe rire du soleil quand le soleil s'en... [Lire la suite]
Posté par emmila à 11:03 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , ,
mardi 29 mai 2018

DANS LE JARDIN DES SIMPLES...Extraits

Je cherche la beauté à travers mots et voiles peut-être viendra-t-elle à nous dans la lenteur qui préside à l’offrande douce   ...   Au matin le soleil préside à d'autres révérences les grands pins nous sculptent   dans leurs branches   ton regard me cherche dans les feuillages mes yeux fouillent alentour pour deviner   où se cache le tien   Dans le cercle solaire nos attentes mythiques s'abreuvent de lumière   une échelle de soie tisse sa toile de désir     ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:24 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , , , , , , ,
mercredi 21 mars 2018

JEAN LAVOUE...Extrait

Où se fera le don,L’offrande fraternelle,Qui brisera la coqueOù notre cœur attend ? Nous naissons d’un oubliSous les branches du gel, D’une marche ajourée Dans l’eau vive du temps. Nous allons au plus vaste,Nous y semons le chant,Arrimant à nos pasLes odes du soleil, Mais nous ne savons pasLa patience des aubes,Nous voudrions germerSans visiter la nuit. Nous ne percerons pasLa croûte des silencesSans que le pain rompuNous dévoile un sillon. Nous sommes ici-mêmeD’un royaume à venirDont le miracle s’ouvreAu plus secret... [Lire la suite]
dimanche 16 juillet 2017

L'ÎLE DU COMMENCEMENT

ma nuit s'achève sur un fil de soie esprit éperdu fais tournoyer l'aurore mon verre est rempli de merveille messager des horizons solitaires l'oiseau fidèle à la veillée de l'amour porte ma raison à la main avisée dis seulement la fièvre du vers et l'alphabet de l'éveil des sens déclame la sueur des cieux émus reviens-moi au minuit des lumières procure la supplique du regard sur mon poitrail dépose son solfège à la mémoire de mon futur songe je transcrirai mon offrande à la sultane mon œuvre sera l’île du commencement  ... [Lire la suite]

vendredi 22 avril 2016

NOUVEAUX POEMES...Extrait

Empoisonnée, ensanglantée, minée, Emprisonnée, calcinée, meurtrie, Tu implores, Terre, en criant De toutes tes racines- veines, De tous tes fleuves et rivières, L’Homme-l’ingrat, D’arrêter tous ses crimes, De te laisser continuer Les chants de tes épopées Portés par tes échos, Entre monts et vallées, Entre labours et cimes, Entre grottes et forêts ! Pourtant, tu lui offres encore Ton eau qu’il assassine, Tes arbres qu’il élimine ! Pourtant, tu coules encore Roucoules, ton corps asphyxié, En tes chemins de fleurs, En tes rires... [Lire la suite]
mercredi 2 mars 2016

L'URGENCE D'AIMER...Extrait

Aimer, c'est faire en secret ce serment : Je m'engage de toutes mes forces à défendre ta liberté, à ménager autour de toi l'espace qui te sera nécessaire pour croître et fleurir ! Et même si je dois être surpris par l'évolution de l'autre, même s'il ne devient pas celui que j'attendais qu'il soit un jour, je m'engage à respecter son devenir ! C'est le défi que je relève. Que ta volonté soit faite et non la mienne ! Osons nous laisser surprendre ! N'emprisonnons pas nos proches -ni nos enfants !- dans la représentation que nous avons... [Lire la suite]
Posté par emmila à 20:45 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
jeudi 8 août 2013

LA PAROLE RETROUVEE

Les mots sont feuilles mortes Usés trop usés d’avoir trop mal servi Ils jonchent vos vies devant votre porte A force de ne les avoir pensés ni ressentis Vous ne savez que parler Alors que c’est DIRE qu’il faudrait Comment retrouver l’arbre vivant Sous l’écorce de bois mort Et qui croire désormais En sachant que c’est vrai Comment palper du bout des doigts Les gouttes de résine du sens Derrière les apparences Et retrouver la flamme Dans les fossiles et la cendre Comment dire à une femme En étant sûr qu’elle va vous rendre Comment être... [Lire la suite]
mardi 19 février 2013

POEME POUR LEOPOLD

Surtout ne dites pas le poète est mort.................     Le poète n'est pas mort et qu'on se le dise, se le répète, le répande par la rumeur des femmes, des hommes de foi en le poème. Notre ami Léopold Congo Mbemba demeure Il ne s'agit pas ici de la négation de la mort biologique non plus que d'une position de principe fondée sur un culte quelconque de la mémoire des vivants. Il est question de l'essence même de la poésie dont le verbe ne saurait se confondre avec celui de la prétendue rigueur et exactitude d'une... [Lire la suite]