
Cette page, c’est la nuit, elle brûle. Toutes les pages et les nuits brûlent, nuits sans étoiles mais avec beaucoup de formes délirantes qui sont les constellations de l’homme adulte. On y entre et nul ne sait quand il en sortira. Une nuit de draps froissés et d’herbes fortes, une nuit de forêt, une nuit paysanne, une nuit faite de miroirs, et de chuchotements, de spasmes, d’arbres qui frottent leurs branches, une nuit sans suite, de désespoir et de combat. Une nuit aveugle. La femme que j’aime est belle et mon sang lui appartient....
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