
Tout te ressemble et te chante à mi-voix, L’arbre, le vent, la gorge des collines, L’eau qui sommeille et les veines du bois, Le feu couvant au coeur d’une racine.
Ton corps s’étire aux courbes du salpêtre, Dans un roseau s’apprivoise ton sang Et sur le givre affolé des fenêtres Une main s’ouvre et me jette ton gant.
Rien qui ne soit ton geste, ta parole Et cette plaie toujours mal refermée Dans ma mémoire et cette parabole Que je suis seul encore à déchiffrer.
Si je te fuis près d’autres amoureuses Ta bouche nue se mêle à nos...
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