
Ô pèlerin, tu as vu
Comme le cheval parfois,
Ereinté, l’œil sauvagement aux abois,
Sur la surface des eaux, tranquilles et bleues,
Répand l’écume ?
Tu sais que les chevaux qui
Souffrent et endurent
Pleurent de l’écume ? Les larmes leur manquent.
Ô pèlerin, vois là-bas ce nuage
De si loin tout noir, aux bords déchirés,
Seul dans l’azur des cieux.
Sache que la terre a laissé échapper
Sur les eaux azurées des cieux
Au moment de souffrir - au moment de choir sous le joug du destin,
A laissé échapper cette...
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