mercredi 26 avril 2017

ABDELWAHAD MEDDEB

 Absolu perçu raison d'histoire chez ceux qui ont vaincu comme chez ceux qui ont perdu Absolu que scelle le silence des pierres face au désastre face à la victoire au lieu de gager Absolu contre Absolu n'est-il pas juste de céder l'Absolu à son irrévocable silence   .   ABDELWAHAD MEDDEB   .   Oeuvre Thami Benkirane https://benkiranet.aminus3.com     
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lundi 2 novembre 2015

THIERRY METZ...Extrait

... comme on aperçoit tout-à-coup durant une fraction de seconde à peine la plaine et tous les reliefs endormis lorsque l’éclair déchire la nuit tu comprends avec soudain cette certitude qu’il était là depuis toujours il était là sur le bord du chemin il était là une écriture de chair et de sang de celles qui viennent frapper à ta porte fermement jusqu’à ce que tu lui ouvres lorsque tu l’invites à entrer elle s’en vient dans toute la lumière d’une aube d’été bouleverser ta perception du monde transformer tes paysages intérieurs... [Lire la suite]
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jeudi 18 juillet 2013

HENRI GUERIN

L'étoile n'a jamais donné de nom à la fourmi pas plus que l'oiseau n'a appelé « arbre » cette fontaine frémissante d'ombre où son vol s'apaise. Ils ne sont que présences, présence de lumière, de chant, de feuilles, d'infimes traces. Nous seuls, prononçons leurs noms. Quand nous disons plaine, l'étendue nous répond, vallée, la courbe se creuse en nous, rivière, une allée d’eau nous désaltère. En les nommant ils nous rejoignent et nous délivrent de sentiments indicibles qui demeureraient à jamais clos. Nous tissons ensemble leur image... [Lire la suite]
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dimanche 28 avril 2013

LA VOLONTE DE PUISSANCE...Extrait

" Et savez-vous ce qu'est pour moi le " monde " ? Faut-il que je vous le montre au miroir ? Ce monde est un monstre de force sans commencement et sans fin, une quantité de force d'airain qui ne devient plus ni grande ni petite, qui ne se consomme pas, mais utilise seulement, immuable dans son ensemble, une maison sans dépenses ni pertes, mais aussi sans revenu ni accroissement, entouré du néant comme d'une frontière. Ce monde n'est pas quelque chose de vague qui se gaspille, ni rien qui soit d'une étendue infinie, mais, étant d'une... [Lire la suite]
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dimanche 15 janvier 2012

LETTRE POUR TES YEUX

(...) peut-être faudrait-il encore un peu de ces minutes qui s'éternisent quand un seuil resplendit soudain, vif comme un midi surgissant ou alors contempler la lente agglomération des grains blonds quand ils se sculptent au gré des condensations, des Gestalts, pour que germe très doucement en l'abri calme de tes paupières le regard peut-être viendrais-tu au monde clairvoyant d'entre les clairvoyances peut-être viendrais-tu vraiment au monde pour la toute première fois nous naissons vagissants expulsés sur un claquement de laps... [Lire la suite]
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lundi 2 mai 2011

REGARDS

-   Regarde grand père! L'enfant pointait son doigt en direction de la petite colline sur leur droite tout en tiraillant la robe poussiéreuse du vieil homme. La caravane se traînait comme un serpent harassé par le soleil de plomb qui semblait prendre un malin plaisir à les suivre partout. - Comment appelle-t-on cet arbre? je n'en ai jamais vu de plus beau! - Quel arbre je ne vois rien du tout! L'enfant éberlué regarda son grand père puis l'arbre...puis de nouveau son grand père - Là grand père! ..cet arbre géant... [Lire la suite]
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